Le groupe pétro-gazier français TotalEnergies a confirmé mercredi s’être désormais retiré de Birmanie, six mois après en avoir fait l’annonce, pressé à l’époque par les ONG de défense des droits humains après le coup d’État militaire de 2021.
« TotalEnergies s’est définitivement retiré du Myanmar », a annoncé le groupe, relevant que « conformément au délai de préavis de six mois prévu aux contrats, ce retrait est devenu effectif mercredi ». TotalEnergies s’est ainsi retiré du champ gazier de Yadana et de la société de transport de gaz MGTC, dont il était actionnaire et opérateur.
Depuis janvier, TotalEnergies a « engagé les démarches pour assurer son retrait de manière responsable vis-à-vis de ses parties prenantes au Myanmar, notamment ses employés ainsi que les communautés locales soutenues de longue date », explique le groupe. Il ajoute avoir « travaillé étroitement avec PTTEP, la compagnie nationale thaïlandaise, qui a été désignée nouvel opérateur par les partenaires du projet, pour garantir la continuité de la production » et faire que tous ses employés se voient proposer un emploi chez le nouvel opérateur.