Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Danois Mads Pedersen (Trek) s’est adjugé la treizième étape du Tour de France, vendredi, à Saint-Étienne, au terme d’une chaude journée à près de 45 km/h.
Le maillot jaune est resté la propriété de son compatriote Jonas Vingegaard (Jumbo) qui a terminé cette étape au sein du peloton, à plus de cinq minutes de l’échappée.
Pour la victoire, Pedersen a réglé ses deux derniers compagnons d’échappée devant le stade Geoffroy-Guichard, l’antre des « Verts ». Le Britannique Fred Wright a pris la deuxième place devant le Canadien Hugo Houle.
Le champion du monde 2019 a signé la troisième victoire danoise de la semaine après Magnus Cort Nielsen et Vingegaard.
Le peloton est sorti des Alpes à grande vitesse malgré la chaleur sensiblement supérieure à 30 degrés. Une échappée de sept coureurs s’est formée en deux temps : Ganna, Küng et Jorgenson dès le 30e km, puis Houle, Pedersen, Simmons et Wright 21 km plus loin.
Caleb Ewan chute
Les équipes Lotto, jusqu’à la chute de son sprinteur australien Caleb Ewan, et Alpecin se sont dévouées pour contrôler l’écart de l’ordre de deux minutes. La poursuite a cessé à 47 kilomètres de l’arrivée avant que BikeExchange décide de relancer l’allure puis capitule aux 15 kilomètres.
À l’avant, Pedersen a porté la première attaque à douze kilomètres de la ligne et a gardé avec lui Wright et Houle. Au sprint, le Danois a disposé nettement de Wright pour remporter son premier succès dans le Tour.
Le Danois a glané le 24e succès de sa carrière qui comporte un sommet, le titre mondial en 2019 à Harrogate, dans le froid et la pluie, tout l’opposé des conditions rencontrées vendredi à Saint-Étienne.
Côté luxembourgeois, Bob Jungels (AG2R-Citroën) a pris la 42e place au sein du peloton alors que Kevin Geniets (Groupama-FDJ) a cédé du terrain. Il termine 126e dans un groupe situé à 13’13.
Samedi, 14e étape, entre Saint-Etienne et Mende et l’arrivée au sommet de la Croix Neuve (192, 5 km).
(AFP/LQ)
L’échappée n’avait que deux minutes d’avance et les équipes qui ne viennent au tour que pour gagner des étapes au sprint – au point de donner le dossard 1 à leur homme le plus rapide – ont renoncé à la poursuite et concédé un gros retard à l’arrivée. J’ai trouvé cela bizarre et, quelque part, décevant.