L’ancien international de 36 ans l’avoue : il n’a toujours aucune offre. Droit vers la retraite ?
Il y a deux jours, le F91 annonçait sur ses réseaux sociaux l’engagement de Manuel Da Costa, 36 ans, pour renforcer une défense centrale en forte demande. C’est justement l’âge d’un des joueurs les plus expérimentés du pays, toujours sans club : Tom Schnell.
Ce dernier, qui plus est, connaît la maison dudelangeoise, qu’il a fréquentée entre 2014 et 2020, contribuant à en écrire les plus belles pages. «Il y a eu quelques touches, admet le joueur à propos du champion en titre. Mais rien de concret.»
Rien de concret, à l’heure actuelle, c’est ce que le désormais ex-joueur du Swift – qui ne «regrette pas du tout» de ne pas avoir donné suite à l’offre de prolongation du club hesperangeois – a de plus tangible. Car à quelques jours de la fin officielle du marché des transferts, il n’a «toujours rien trouvé».
Au ton de sa voix, il semble clair qu’il ne cherche pas non plus comme un damné : «Finalement, je m’entraîne encore pour rester en forme au cas où mais je suis bien à la maison. La fin de carrière, je m’y suis préparé. Je n’ai vraiment pas les boules de ce qui se passe.»
Et justement, il ne se passe rien. Son palmarès, son expérience, les clubs par lesquels il est passé et notamment ceux dirigés par Flavio Becca, font-ils peur ? Les éventuels intéressés se disent-ils qu’un Schnell, de toute façon, c’est trop cher ? «C’est possible», admet l’ancien international, qui pourrait donc prendre sa retraite quelques semaines seulement après un autre monstre sacré de la DN, le Strassenois Ben Payal.
Et si par miracle le téléphone venait finalement à sonner dans les dernières heures du mercato, il assure qu’il «n’acceptera pas n’importe quoi. De toute façon, si tout se passe normalement, il n’y aura rien». Et la DN aura laissé filer tranquillement, sans que cela fasse trop de bruit, l’un de ses fleurons.