Malgré un pic en 2020, alors que le printemps confiné prêtait à des balades en forêt, les cas de maladie de Lyme ont tendance à évoluer à la baisse ces dernières années.
Si le ministère de la Santé ne possède pas de statistiques concernant les personnes qui ont dû se faire soigner pour une morsure de tique, la Direction de la santé collecte des informations sur certaines maladies transmises par les tiques grâce à la loi hospitalière de 2018. La maladie de Lyme (Borréliose) ainsi que la méningo-encéphalite virale ou FSME (Frühsommer Meningoenzephalitis) sont ainsi soumises à déclaration obligatoire.
En réponse à une question du député Gusty Graas (DP), la ministre de la Santé a indiqué hier qu’à ce jour, «aucun cas de transmission locale de FSME n’a été constaté». Pour ce qui est de la maladie de Lyme, 23 cas ont été déclarés en 2019, 47 en 2020, 13 en 2021, et – pour le moment – un seul cette année.
La ministre estime par ailleurs qu’«avec le changement climatique, il est fort probable que la population de tiques changera avec apparition de nouvelles espèces». C’est également le cas pour certaines espèces de moustiques.
De fait, la Direction de la santé et le Naturmusée ont mis en place une surveillance conjointe de ces insectes. En outre, des campagnes d’information du grand public, ainsi que les moyens pour se protéger, sont prévues.