José Riga cité dans une affaire de corruption présumée en Belgique

Les accusations de Bruno Venanzi, l’actuel président du Standard de Liège, secouent le monde du football belge. Et hier, le parquet a ouvert une enquête. José Riga est cité, avec deux de ses confrères, dans une affaire de corruption présumée qui met en scène un ancien coach du Standard et l’un de ses joueurs de l’époque. L’entraîneur du FC Metz n’en revient toujours pas…

Depuis que le président du Standard de Liège, Bruno Venanzi, s’est exprimé sur le sujet lundi soir, dans une émission de télévision, l’affaire a prospéré en Belgique. Les réseaux sociaux se sont enflammés et les démentis évidemment succédé. Il n’empêche, José Riga est éclaboussé. L’intéressé a d’abord opposé un démenti mardi sur RTL. Puis il s’est exprimé aujourd’hui, en début d’après-midi, sur le site de la Dernière Heure.  » C’est totalement aberrant. Je sais ce que j’ai fait et surtout pas fait. Cela touche tout le monde. Ma position à Metz est-elle fragilisée? Le président a confiance en moi et je sais qui je suis! », a réagi l’entraîneur du FC Metz.

En quelques mots, de quoi s’agirait-il ? D’un joueur du Standard qui aurait tout simplement corrompu son entraîneur pour jouer davantage et espérer, ainsi, pouvoir mieux négocier son futur contrat.  » C’est totalement fou de devoir justifier une chose aussi évidente! Jonathan (Jonathan Legear, le joueur visé, NDLR) a travaillé pour revenir et je l’ai fait monter à Courtrai où il a été une jambe au-dessus de tout le monde. Juste après, ce que je craignais est arrivé: la blessure. S’il a joué, c’est parce que j’estimais qu’il pouvait apporter un plus. Devoir expliquer ce genre de chose n’est pas normal! « , a poursuivi José Riga. Qui n’entend pas en rester là et envisage de poursuivre en diffamation le media belge qui a révélé « l’affaire ».

Le Républicain lorrain