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Corrosion : le réacteur 1 de Cattenom vérifié en 2023


Il s'agit de vérifier que le circuit d’injection de sûreté du réacteur 1 n’est pas concerné par des problèmes de corrosion. (Photo : Fabrizio Pizzolante)

Après le réacteur 3 stoppé en mars, les tuyaux du circuit d’injection de sûreté du réacteur 1 seront vérifiés l’année prochaine.

Greenpeace n’a pas tardé à réagir et a, par communiqué, signalé que des contrôles supplémentaires auront lieu concernant des risques de corrosion sur des tuyaux du système de sécurité de la centrale de Cattenom.

L’ONG a expliqué vendredi que selon le site d’information spécialisé dans les nouvelles liées aux énergies Montel News, Électricité de France (EDF) allait stopper le réacteur n° 1 de la centrale de Cattenom pour vérifier si le circuit d’injection de sûreté n’est pas concerné par ces problèmes de corrosion. Le réacteur 3 de la centrale est déjà stoppé pour régler ce même type de problème.

Dans ce réacteur 3, de la corrosion a été découverte sur les tuyaux dans ce circuit d’injection. Ce circuit est mis en marche pour refroidir le cœur du réacteur en cas d’incident.

Des parties du circuit d’injection de sûreté du réacteur numéro 3 ont été découpées afin de procéder aux contrôles des soudures concernées, précise Greenpeace dans son communiqué. Ce problème de corrosion peut en effet provoquer des fissures et donc rendre inopérant le système de sécurité.

Récemment, lors d’une conférence de presse à Paris, EDF a expliqué que ce phénomène de corrosion serait lié au design des tuyaux qui seraient trop longs. Douze réacteurs subissent actuellement en France des contrôles liés à ce problème de corrosion. Les portions des tuyaux où la corrosion a été repérée doivent être remplacées. 

Lors de l’annonce de ce souci sur le réacteur 3 en avril, le gouvernement luxembourgeois avait demandé une réunion urgente de la Commission locale d’information (CLI) de Cattenom afin d’informer les membres sur les détails du problème et des mesures que l’exploitant comptait prendre.

Un commentaire

  1. Greenpeace n’a aucune voix au chapitre concernant le nucléaire.
    En effet, sa position de toujours est que le nucléaire est mauvais. Point. Sans raison scientifique valable.
    C’est caca, c’est tout.
    Avec des positions qui relèvent de l’obsession, la parole de ses représentants est totalement sans valeur.