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Audun-le-Tiche : une braderie transfrontalière pour doper le territoire


Les organisateurs promettent une braderie « qualitative » avec la présence de nombreux artisans. Photo illustration RL /Maury GOLINI

L’association ARR de Vivre et son homologue villeruptienne En Ville s’associent aux commerçants d’Esch-sur-Alzette pour organiser une braderie transfrontalière, dimanche 22 mai à Audun-le-Tiche. Une centaine d’exposants seront présents pour «redorer le blason» de cette manifestation populaire.

C’est une première qui repose sur un constat : celui de territoires voisins aux «problématiques» plus que semblables. Julien Moschetti, le président de l’association des commerçants ARR de Vivre , en est le témoin chaque jour : la frontière entre Audun-le-Tiche et Esch-sur-Alzette est poreuse.

«Nous sommes dans le même bassin de vie et toutes deux confrontées, par exemple, à des loyers élevés pour les cellules commerciales en centre-ville, à des consommateurs de plus en plus frileux avec la baisse du pouvoir d’achat.»

«Provoquer des périodes d’achat»

Il n’en fallait guère plus pour donner au prochain événement une dimension transfrontalière. Une forme de logique. Dimanche 22 mai, de 9 h à 18 h, les rues du Maréchal-Foch et du Général-Leclerc s’animeront à l’occasion d’une braderie… transfrontalière, donc.

L’ARR, associée à son homologue En Ville, les enseignes de Villerupt, déroule même le tapis rouge à son invitée, l’ACAIE (Association des Commerçants, Artisans et Industriels d’Esch-sur-Alzette) en proposant la gratuité des emplacements aux exposants. «Il est important de se regrouper et de s’entraider en provoquant des périodes d’achat qui redynamisent nos villes», argue l’opticien.

La qualité plutôt que la quantité

Une braderie parmi d’autres ? Pas tout à fait. «On a eu envie de redorer le blason de ces manifestations en proposant quelque chose de différent de ce que l’on retrouve sur les marchés traditionnels. Un peu comme à l’ancienne époque.» Exit, donc, les stands de friperies ou quincaillerie en nombre.

Place à des propositions «qualitatives plutôt que quantitatives». «On a essayé de privilégier les artisans, on aura des produits qui sortent un peu de l’ordinaire», promet Julien Moschetti. Une centaine d’exposants ont déjà répondu présent, mais les retardataires peuvent encore se signaler.

La braderie s’avérera, au passage, l’opportunité de mettre en lumière « les commerces à taille humaine » que compte le bassin, avec « des valeurs et un service ». Un point sur lequel ces enseignes locales peuvent définitivement avoir une carte à jouer.