Si l’Amicale a mis fin en deux manches au parcours d’Etzella, le T71 a réussi à renverser le Basket Esch pour pousser un troisième match. Dino Ceman revient sur ce succès.
Vous avez été menés de 21 pts dans le deuxième quart et vous atteignez la pause avec 18 pts de retard. À ce moment, qu’est-ce qu’on se dit? Qu’est-ce qui se passe pendant la mi-temps? Quel a été le discours du coach?
Dino Ceman : Le coach est entré dans les vestiaires et nous a dit qu’il fallait y croire. Il a évoqué les quelques ajustements qu’on devait faire. Mais le plus important était pour nous, de nous rendre compte que tout le travail, tous les efforts concédés tout au long de la saison étaient pour ce moment-là. Donc, au retour sur le parquet après la pause, bien sûr qu’on avait un peu peur. Mais surtout, j’ai senti le feu chez nous joueurs.
Et c’est comme cela que vous avez réussi à inverser la tendance?
Esch est une équipe très talentueuse, ce n’est pas pour rien qu’ils ont gagné la Coupe. Et quand ils commencent à trouver leur rythme, c’est difficile de les jouer. Surtout quand les Luxembourgeois comme Pit, Alex et Joe font un bon match, ils facilitent le boulot pour leurs pros. Dans la seconde période, contrairement à la première, on a joué avec une bonne ténacité, on a réussi à ralentir les Luxembourgeois et leur attaque d’une manière globale.
Et ensuite tout s’est enchaîné?
Oui. On a commencé à trouver notre rythme en attaque. À mettre des shoots à distance, ce qui n’était pas du tout le cas en première période. Quand on met nos tirs de loin, ça oblige la défense à se concentrer sur les tireurs, ça ouvre le panier pour les drives et on en a profité.
Il faudra absolument éviter la même première mi-temps au troisième match!
À quel moment avez-vous senti le match basculer en votre faveur?
En fait, dès le début du troisième quart. Ça se voyait avec la façon dont on jouait et l’intensité des joueurs sur le parquet.
Vous êtes désormais à une victoire partout, vous renvoyez la série à Esch. Quel est votre état d’esprit?
La pression est toujours présente. Le but est de remporter le championnat, donc le boulot n’est pas terminé. On a certes gagné le deuxième match, mais ça ne reste qu’un match. Il y en a encore un à gagner.
Sur un plan personnel, comment vous sentez-vous au sein de cette équipe?
Je m’y sens très bien. Je m’entends avec tous mes coéquipiers. Sur le parquet, ils me donnent de la confiance.
Pour revenir à cette manche décisive, selon vous, quelles en seront les clefs du succès?
Il faudra essayer d’arrêter Steven Green et Clancy Rugg et sécuriser les rebonds. Sur cette deuxième manche, on l’emporte grâce à notre bon jeu collectif et notre bonne défense. Ce sera encore le cas dimanche. Et surtout, il faudra absolument éviter une première mi-temps comme celle de notre deuxième match. On ne peut pas se le permettre!