Accueil | A la Une | [Football] Pétange soulève la Coupe du Prince, 40 ans après

[Football] Pétange soulève la Coupe du Prince, 40 ans après


La Coupe, c'est pour Pétange! Photo : luis mangorrinha

Les deux clubs s’étaient déjà expliqués en 2018 et c’est le Racing qui en était sorti vainqueur. Pas cette fois : moins joueur mais plus mature et solide, le Titus arrache le trophée !

La Jeunesse en 2019 a enfin un successeur, après deux années de covid qui ont empêché les juniors d’organiser leur grand-messe annuelle. Et c’est chez son voisin bascharageois que le Titus Pétange est venu fêter le deuxième titre de son histoire après le sacre du CS Pétange en 1982, il y a quarante ans.

Tactiquement, techniquement, physiquement, le football joué par deux équipes de ce calibre n’a déjà plus rien à voir avec ce qui se faisait il y a ne serait-ce que cinq ans en arrière. Mais aussi admirable que cela soit, ce n’est pas une garantie de spectacle. En première période, sorti d’une frappe de Taber à angle très fermé et repoussée par les paumes de Giovanardi côté RFCU (14e) et d’un centre devant le but dégagé par Alonso devant Machado (25e), il ne se sera quasiment rien passé entre le 1er et le 3e du championnat juniors.

En préambule à ce choc, Sébastien Allieri, coach du Racing, avait indiqué que le Titus possédait «plus de maturité» et des individualités ayant déjà foulé des pelouses de DN et qui peuvent donc faire des différences. Alors que le club de la capitale monopolise le ballon et que son adversaire tente de le contrer en récupérant des ballons assez haut, le déclic va intervenir à la 38e : le club de la capitale ne parvient pas à de dégager aux 25 mètres et le ballon arrive dans la surface sur Ruben Gonçalves, déjà 12 apparitions en BGL Ligue cette saison, qui élimine Amijekori (une seule apparition dans le groupe de Saibene, lui) et qui trompe D’Orlando du gauche (0-1).

Trois joueurs avec des crampes à la 68e

Un scénario idéal pour le Titus, qui n’a alors pas encore battu le RFCU une seule fois en trois oppositions cette saison et se retrouve, pour cette finale, installé solidement sur son bloc défensif difficile à bouger. Dans les arrêts de jeu de la première période, sur corner, Dewalque surgira quand même plein axe, sur corner, pour buter sur Giovanardi dans les six mètres. L’égalisation était toute proche (45+2).

La pause débride un peu la rencontre. Ce qui ne veut pas dire que les occasions tombent plus qu’avant la mi-temps. À ce détail près qu’à la 68e minute, trois joueurs pétangeois différents se retrouvent au sol avec des crampes. Le début de grosses difficultés pour les hommes de Mourad Boukellal ? Non parce que moins de trois minutes plus tard, Rocha, entré à l’heure de jeu et averti presque aussitôt après, laisse traîner ses crampons sur la cheville de Torres et se fait expulser.

Le Racing finira à dix. Et se contentera d’une possession toujours aussi stérile, sorti d’une frappe cadrée déviée de la tête par Martins en corner (90+3). Ses principes de jeu sont beaux mais ce jeudi 14 avril 2022, ils ne lui auront pas donné la Coupe.