Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le club aubois a officialisé ce week-end ce que l’on pouvait craindre depuis quelques semaines déjà : Gerson Rodrigues ne rejouera pas pour le club de Ligue 1, auquel il était prêté par Kiev.
Cette fois, c’est fait. Après une mise à pied à titre conservatoire (prononcée le 16 février dernier) qui était sa deuxième mise au placard de la saison (il avait été écarté officieusement une première fois par l’ancien entraîneur du club, Laurent Battles, en fin d’année dernière), Gerson Rodrigues a vu officialisée sa séparation avec Troyes.
L’attaquant de 26 ans était privé de groupe depuis plusieurs semaines après ce que certaines sources internes avaient décrit comme des manquements aux règles de vie de l’équipe. Des retards aux séances pour être plus précis.
Gerson avait pourtant repris l’année 2022 par le bon bout, faisant acte de repentance en pointe, en l’absence de plusieurs attaquants, blessés, covidés ou partis à la CAN. On l’avait retrouvé travailleur et dévoué à la cause, malgré la certitude qu’avaient de nombreux suiveurs de l’ESTAC que la relation de confiance était rompue.
Ils ont finalement eu raison : aucun arrangement n’ayant été possible devant la commission juridique de la Ligue française, Troyes n’a pas eu d’autre choix que de licencier un garçon qui aura délivré une passe et inscrit un but en douze apparitions. Et ce n’est pas la nette amélioration du train de vie des Aubois, auteurs de huit points sur douze possibles lors des quatre dernières journées, qui risquaient d’y changer quoi que ce soit.
Aussi triste et pesante soit-elle, cette issue va pourtant permettre à l’international de rebasculer vers un nouveau projet. À l’issue de la double confrontation en amical contre l’Irlande du nord et la Bosnie, avec les Roud Leiwen, il pourra en effet se chercher un nouveau club.
L’ouverture d’une période exceptionnelle de marché des transferts pour tous les joueurs étrangers des championnats ukrainien et russe vaut également pour lui puisqu’il appartient toujours au Dynamo Kiev.
