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ArcelorMittal : 14,9 milliards de bénéfice en 2021, un record


Une "reprise économique mondiale" et une "demande forte" ont débouché sur de "très hauts niveaux de rentabilité". (Photo : archives LQ)

Le deuxième groupe sidérurgiste mondial, le luxembourgeois ArcelorMittal, a annoncé jeudi un bénéfice net record pour 2021 s’élevant à 14,9 milliards de dollars, après une perte nette de 733 millions de dollars en 2020.

Malgré une baisse du volume d’acier produit, le groupe a été soutenu par l’envolée des cours mondiaux des matières premières : il a bénéficié d’une « reprise économique mondiale » et d’une « demande forte » qui ont débouché sur de « très hauts niveaux de rentabilité », a déclaré le nouveau directeur général Aditya Mittal, fils du fondateur du groupe qui présentait son premier exercice depuis sa nomination l’an dernier.

Le groupe indien a perdu en 2020 sa place de numéro un mondial de l’acier au profit du chinois Baowu. Sa production d’acier a encore baissé l’an passé à 69,1 millions de tonnes contre 71,5 millions de tonnes en 2020. Celle de minerai de fer aussi, à 50,9 millions de tonnes contre 58 millions l’année précédente.

Mais le chiffre d’affaires annuel du groupe a fait un bond de 44 % à 76,57 milliards de dollars contre 53,27 milliards en 2020. Au 4e trimestre, il s’est élevé à 14,1 milliards de dollars.

Le bénéfice d’exploitation Ebitda a lui explosé à 19,4 milliards de dollars contre 4,3 milliards l’an passé, soit exactement le chiffre d’un consensus d’analystes qui tablaient sur 19,36 milliards pour l’année.

Seul point négatif pour le groupe, la sécurité. « Le sujet sur lequel nous ne sommes pas satisfaits est la sécurité » a dit Aditya Mittal, cité dans un communiqué. « Nous voulons faire mieux et nous devons faire mieux », a-t-il ajouté.

Le sidérurgiste, dont l’activité est une des plus émettrices de gaz à effet de serre, a aussi souligné ses efforts pour parvenir à la neutralité carbone, en rappelant son ambition de réduire de 25 % ses émissions de CO2 d’ici 2030 (et de 35 % en Europe) en « continuant à investir dans de multiples technologies qui nous aideront à y parvenir ».