Nouvelle année, nouvelles règles. Avec des clubs sereins et d’autres moins.
Au moins, pour une fois, c’est simple. Ou cela a l’air simple. Une page, une seule, est tombée dans les mains des dirigeants du pays en cette fin de semaine pour résumer comment l’on jouera au football en ce début d’année 2022 sous Omicron.
Le «nouveau» variant à la mode est certes moins dangereux, mais bien plus contagieux, c’est une hécatombe généralisée dans la Grande Région. S’il faut en tenir compte au moment de reprendre le championnat de DN le week-end prochain, augmenter le nombre de cas positifs à partir duquel un match de DN «peut» (et non pas «doit») être annulé n’aidera pas forcément à jouer plus.
Ainsi, la possibilité pour un club de demander un report passe de trois positifs à cinq, mais déjà certains s’inquiètent de savoir s’ils pourront affronter leur adversaire dimanche.
C’est le cas de Hostert, par exemple, qui compte quatre «covidés» actuellement, en plus d’un suspendu et de deux blessés. L’USH ne cache pas que dans sa situation, la possibilité qu’il aurait eu de saisir la FLF à trois joueurs positifs eût été, à ses yeux, plus fair-play.
«En ce moment, nos joueurs tombent malades les uns après les autres», constate Jacques Wolter, président circonspect. «J’ai peur que ces prochaines semaines, ce ne soit un peu la loterie nationale.» Entre clubs qui ont pris cher durant la trêve hivernale ou la préparation (comme Mondorf) et récupèrent lentement mais sûrement leurs malades et ceux qui vont voir leur vestiaire frappé de plein fouet en pleine reprise.
Deux gardiens égalent cinq joueurs de champ
Comment calcule-t-on ? Entrent dans les comptes des clubs qui demanderont éventuellement un report tout joueur positif dès lors qu’il est apparu au moins une fois sur l’une des trois dernières feuilles de match (en gros, on ne peut faire annuler un match si l’on compte cinq juniors à l’isolement et que ça arrange bien).
Les recrues hivernales deviennent éligibles après la troisième journée des matches retour. À noter que les choses ont été plutôt pas mal faites sur le cas spécifique des gardiens de but : si le titulaire et son remplaçant sont malades, le match peut tout aussi bien être annulé à partir de deux joueurs.
Autre ajout non négligeable : le staff ne compte plus dans les décomptes. Tout en reconnaissant que cela faisait sens, David Vandenbroeck, l’entraîneur wiltzois en a souri : «Et on fait quoi si tout le staff est contaminé ? C’est l’entraîneur des poussins qui dirige l’équipe?»
Vendredi, le nombre de clubs de l’élite inquiets par leur petite situation sanitaire personnelle semblait toutefois très réduit. Cela veut-il dire que la reprise sera pour autant tranquille ?
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