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Des «promenades» près des maisons des ministres qui mettent en colère


Des nouvelles manifestations sont attendues samedi près du Glacis.  (photo archives LQ/Hervé Montaigu)

Des militants de la cause antivaccination et antirestrictions ont encore franchi la ligne rouge récemment. Ce qui a fait réagir le comité #NousCitoyens jeudi.

Un des membres de la cause antivaccination et antirestrictions s’est «promené» près du domicile des ministres Henri Kox et Paulette Lenert du côté de Remich. La balade s’est déroulée en direct sur les réseaux sociaux.

Quel est l’objectif, si ce n’est d’intimider les membres du gouvernement qui prennent des décisions pour venir à bout de la pandémie et qui répondent au désordre causé par certaines manifestations des antivaccins ou antirestrictions ? Selon les confidences mêmes de la ministre Paulette Lenert, ce n’est pas la première fois que cela arrive.

En apprenant la nouvelle, le comité #NousCitoyens, qui a été constitué pour protester contre les violences et les méthodes des antivaccins et antirestrictions, a pointé du doigt cette nouvelle dérive. «Il est inadmissible que dans une démocratie qui mérite ce nom, des manifestations soient organisées devant des domiciles privés de responsables politiques, voire d’autres personnes, publiques ou privées. Sans même parler des hôpitaux», estime le comité dans un communiqué. «La place publique doit rester le seul lieu désigné pour de telles actions et le domicile privé de chacun, tel un sanctuaire, inviolable», poursuit le texte.

Et d’ajouter : «Le mouvement #NousCitoyens est né suite aux premières dérives de ce type en décembre dernier et nous ne cesserons de lutter contre ces manifestations qui n’ont pas leur place dans le registre d’une démocratie. Il faut que notre communauté, y inclus des antivax, se distancie sans vergogne de cette manière de faire et condamne ouvertement ces dérives qui, en aucun cas, ne doivent se banaliser. Voilà pourquoi nous lançons un appel public aux associations, syndicats, partis politiques et autres afin qu’ils condamnent, dans les prochains jours, par un geste ou par une parole, cette pratique inadmissible qui n’a pas sa place dans une démocratie.»