Bis repetita. Un groupe d’antivaccin et d’antirestrictions sanitaires annonce une nouvelle manifestation dans les rues de la capitale ce samedi. Ce qu’il s’est passé la semaine dernière avec les forces de l’ordre ne les a pas calmés. Les organisateurs de ce rendez-vous ne déclareront pas, à nouveau, leur manifestation et décideront au dernier moment le point de départ de leur cortège. N’attendez pas d’eux qu’ils se rendent près du Glacis, dans l’espace autorisé par les autorités. Dans leur invitation envoyée sur les réseaux sociaux, ils semblent encore décidés à braver l’interdit afin de pouvoir s’exprimer «quelque part où Kox et compagnie ne pourrons pas recourir à la violence» selon la petite phrase inscrite sur l’affiche de ce rendez-vous. La police grand-ducale risque encore d’être sur les dents. L’appel à manifester se veut néanmoins rassembleur et les organisateurs tentent de rallier vaccinés et non-vaccinés à cet événement placé sous le slogan «mir bleiwen zesummen» (nous restons ensemble). Il est certain que les policiers vont aussi prendre au pied de la lettre cette formule…
Malgré l’attente dans le froid, malgré le fait d’avoir été parqués loin du centre-ville, malgré l’intervention parfois musclée de la police, difficile de faire changer d’avis ces «antis». Nous sommes apparemment repartis pour un nouveau bras de fer et une nouvelle partie de cache-cache avec les forces de l’ordre.
Jusqu’à quand durera ce petit jeu? Les scènes surréalistes de samedi dernier vont-elles se répéter? Beaucoup ont été choqués par la réponse des forces de l’ordre. Pas l’idée de bloquer les manifester, non, mais leurs interventions musclées pour arrêter certains des participants qu’elles considéraient comme représentant un danger. Pourtant, la police avait-elle le choix? Samedi, dans l’avenue de la Liberté, il s’agissait d’une opération de maintien de l’ordre face à une manifestation non autorisée et avec des éléments perturbateurs pour certains très virulents. Il est certain que les agents auraient préféré surveiller un rassemblement pacifique près du Glacis. Mais apparemment, les «antis» ont décidé de s’enliser dans une nouvelle provocation peu constructive.