Metz compte plus de 200 bars, restaurants et autres snacks. Est-elle arrivée à saturation ? En tout cas, l’ouverture d’un énième établissement – le bar/resto Le Kennedy, rue Serpenoise – pose question. L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de la Moselle, elle, s’en inquiète.
À Metz, rue Serpenoise, Frédéric Bua et ses associés du groupe Harry t s’apprêtent à ouvrir le Kennedy, un bar ambiance avec terrasse doublé d’un restaurant «semi-gastronomique», à la place du chausseur André.
«Entre la France, la Belgique et le Luxembourg, ce sera notre quatorzième point de vente, notre douzième débit de boissons et notre deuxième resto», jubile le patron, qui détient déjà le Shamrock, le Gramophone, le Bénitier, le Pearl, la Douche Froide et le Churchill.
Ce énième établissement dans un centre-ville déjà bien pourvu n’est-il pas un de trop ?
Certains pointent du doigt une prolifération qui risque de nuire à la pérennité de l’existant, dans une ville qui compte déjà plus de 200 bars, restos et snacks. Notamment l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de la Moselle qui tire la sonnette d’alarme : «La multiplication des établissements n’est pas une solution pour redynamiser le centre-ville (…) Tout le monde ne survivra pas à l’hiver», souffle le vice-président de l’Umih 57 Christophe Périquet.
M.-O. C. (Le Républicain lorrain avec LQ)
Ce sont plutot tous les kebabs qui sont en trop. Il faut gatder la cuisine française. Je ne vois pas ce qu’il y a à s’enorgueillir d’a’etre la capitale du kebab.
Il y a bien quelqu’un qui donne le feu vert à leur ouverture. Donc il ne faut pas pleurer à l’avance.