Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a quitté l’hôpital mercredi, deux jours après son admission à São Paulo en urgence pour de nouvelles violentes douleurs intestinales, séquelles de l’attentat à l’arme blanche de 2018.
« Le président est rétabli, prêt à retourner au travail », a déclaré le chirurgien Antonio Luiz Macedo lors d’une conférence de presse aux côtés du chef de l’État, peu avant sa sortie de l’hôpital Vila Nova Star.
Le président s’est remis de la sub-occlusion intestinale pour laquelle il a dû être hospitalisé en urgence avant l’aube lundi, avaient annoncé mardi ses médecins, précisant qu’il n’aurait pas à subir une nouvelle intervention chirurgicale à l’abdomen.
« Il va devoir suivre un régime spécial pendant une semaine et ne pourra pas faire d’efforts physiques intenses, juste de la marche à pied », a ajouté le Dr Macedo, qui l’avait opéré à plusieurs reprises par le passé.
Vêtu d’un maillot grenat de Juventus, petite équipe de football homonyme du célèbre club de Turin, M. Bolsonaro a plaisanté au sujet de ces recommandations médicales. « Ce sera difficile, je n’arrive pas à me contrôler. Il m’a recommandé de ne pas manger de beignets frits ou boire du jus de canne à sucre. C’est une recommandation, pas un ordre. La vie continue », a-t-il déclaré.
Voyages maintenus
Jair Bolsonaro a précisé qu’il allait maintenir les voyages prévus les prochaines semaines, une visite dans le nord-est du Brésil fin janvier et en Russie en février.
Depuis l’attentat à l’arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, Jair Bolsonaro a subi une série d’alertes et quatre opérations de l’intestin.
Le chef de l’État d’extrême droite avait dû quitter dans la nuit de dimanche à lundi son lieu de vacances dans l’État méridional et balnéaire de Santa Catarina en raison de fortes douleurs abdominales. En juillet, il avait déjà été hospitalisé pour une affection similaire.
« Malheureusement, il va devoir subir des séquelles de cet attentat jusqu’à la fin de sa vie, non seulement physiques, mais aussi psychologiques », a déclaré mardi dans un entretien à CNN Brasil son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro.