La société a réalisé de nombreux investissements depuis le début de l’année, faisant reculer son résultat net.
Luxempart, société luxembourgeoise d’investissement cotée en Bourse à Luxembourg et gérant depuis 1992 un portefeuille de participations cotées et non cotées au Luxembourg, en Belgique, en France, en Italie et en Allemagne, a publié son résultat net du premier semestre 2015.
Sur les six premier mois de l’année, Luxempart a réalisé un résultat net consolidé de 47,71 millions d’euros, alors que sur la même période en 2014, la société luxembourgeoise avait réalisé 101,08 millions d’euros. Son résultat net global, qui inclut les variations de valeur du portefeuille, s’élève quant à lui à 88,52 millions d’euros, au 30 juin, contre 118,40 millions, l’année dernière. Par contre, la valeur de l’actif net par titre Luxempart s’élève à 54,08 euros, toujours en date du 30 juin, contre 48,60 euros sur la même période l’année dernière, ce qui représente une progression de 11,3 %.
Au cours de ces six premiers mois, Luxempart a acquis 10 % d’actions propres, en rachetant 2 385 000 titres Luxempart détenus par le groupe BIL, représentant 9,96 % de son capital, pour un montant de 74 millions d’euros.
Lors de ce premier semestre, Luxempart a été actif en termes de private equity, c’est-à-dire l’entrée dans le capital d’une société ayant besoin de capitaux propres. Ainsi, la société luxembourgeoise, par le biais de sa filiale belge, a acquis une participation majoritaire dans Veritas, enseigne belge de vêtements. En Allemagne, par le biais de sa filiale allemande, Luxempart a finalisé la prise de participation majoritaire dans Weidinger, une société autrichienne leader de la formation professionnelle dans la région de Vienne. En France, via le fonds d’investissement Ekkio III, Luxempart a investi dans deux nouvelles sociétés : Lab Audevard (laboratoire spécialisé dans la santé équine) et Sterience (stérilisation de matériel chirurgical). L’ensemble des opérations de «private equity» correspond à un investissement global d’un montant de 48 millions d’euros.
Le Quotidien