Une année «kolossal» pour les grands noms du rap et du R’nB outre-Atlantique? À en croire les monuments érigés par Kanye West (Donda, 1 h 50 pour la version originale, 2 h 10 pour la version «deluxe»), Drake (Certified Lover Boy, 1 h 26… en trop), Tyler, the Creator et Nas (Call Me If You Get Lost et King’s Disease II, qui culminent tous deux juste en dessous de l’heure), 2021 était ce «momentum» où même les artistes les plus scrutés de la planète se sont laissés aller à des formes libres, tantôt introspectives, tantôt spirituelles, que la frustration causée par la pandémie a, du moins en partie, enrichies. Un an après Alicia, album énergique et astucieux qui distillait un message d’urgence politique tout en explorant de nouveaux chemins musicaux, Alicia Keys rejoint le mouvement avec Keys, suite logique en forme de «double album concept».
L’auteure-compositrice-interprète n’a jamais revendiqué sa place ...
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