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Défaite des Young Boys : Christopher Martins, battu sans combattre


Remplacé dès la pause lors des deux derniers matches, Martins était hier remplaçant pour la première fois de la saison en C1.

Resté sur le banc toute la soirée, le milieu a été le spectateur impuissant de la défaite frustrante des Young Boys de Berne à Villarreal en Ligue des champions.

C’est un choix qui confirme la baisse de régime passagère de Christopher Martins. Exclu lors du match ayant précédé l’aller en Suisse (1-4), où il avait notamment été coupable sur le deuxième but espagnol, remplacé dès la pause lors des deux rencontres disputées – et perdues – par les Young Boys de Berne la semaine dernière, Christopher Martins était remplaçant hier soir à Villarreal pour le match retour.

Et ce, pour la toute première fois cette saison en Ligue des champions. En dépit, surtout, de l’enjeu et des multiples absences au sein du onze bernois, amputé dans les buts de Von Ballmoos, des de Lustenberger, Zesiger et Camara derrière, et de Nsamé devant.

Pas forcément un bon signal, donc, pour le milieu, dont le journaliste suisse Valentin Schnorhk, suiveur de la Super League pour Le Matin, jugeait hier dans nos colonnes qu’il était «trop sollicité» et déployait «moins d’intensité et d’impact physique d’habitude».

Sans lui, donc, les Young Boys se sont inclinés (2-0) et ont hypothéqué un peu plus leurs chances de qualification pour les huitièmes de finale. Ils n’ont pourtant pas démérité, un peu comme à l’aller où les Espagnols avaient été les plus efficaces.

Titularisé devant la défense à ses dépens, Sierro a d’ailleurs été le premier à s’illustrer dans ce match, avec une demi-volée que Rulli a dû détourner en corner (3e).

Ce à quoi Coquelin a répondu par une tentative écartée en corner elle aussi par Faivre, titulaire d’un jour dans la cage suisse (7e). Entreprenants comme à l’aller, les Young Boys auraient pu ouvrir le score quand Elia a trouvé Fassnacht au second poteau, mais ce dernier a trop croisé (25e).

L’histoire s’est répétée pour YB

Une inefficacité sanctionnée, comme à l’aller, par le réalisme espagnol. Après un contre éclair conclu par un tir de Pedraza au ras du poteau (31e), le «sous-marin jaune» a profité du laxisme bernois dans la surface – et d’un certain manque de gabarit en l’absence de Martins – sur un corner de Yeremi. Seul au second poteau, Gaspar a remisé de la tête et Capoue, étonnamment seul dans les six mètres, a converti l’offrande en deux temps, malgré Faivre (1-0, 36e).

Pas de quoi décourager les hommes de David Wagner, qui ont cru égaliser par Fassnacht avant que la VAR s’en mêle (55e). Déjà dangereux avant cette joie éphémère par Fassnacht, dont la tête a été claquée par Rulli (48e), les Jaune et Noir l’ont aussi été après sur ce lob de Rieder sauvé sur sa ligne par Albiol (64e) ou ce missile d’Elia qui a flirté avec la lucarne (85e). Mais ils auraient aussi pu craquer à un quart d’heure du terme sur un contre emmené et conclu par Danjuma, qui a précédé deux alertes sur corner venues de Trigueros et Capoue (74e).

Villarreal s’est finalement mis à l’abri à deux minutes du terme par Danjuma (2-0, 88e), servi par Capoue, sans doute les deux joueurs les plus en vue du côté du «sous-marin jaune» hier. Reste cette question, qui restera sans réponse : les deux larrons auraient-ils eu la même marge de manœuvre avec un «Kiki» Martins pour faire la loi dans l’entrejeu de «YB» ?

Simon Butel