Après la découverte du corps d’une jeune fille morte égorgée mardi dans un parc de Perpignan, son petit ami a été placé en garde à vue. Il s’est présenté de lui-même à la police dans la nuit. L’enquête s’oriente vers un drame passionnel.
C’est un joggeur qui a fait la macabre découverte, mardi en fin d’après-midi, dans un parc attenant au lycée Aristide-Maillol de Perpignan. Le corps gisait à deux mètres en contrebas d’un ruisseau. La victime, âgée de 17 ans, y a été retrouvée égorgée et lardée de coups de couteau en particulier au visage, au torse et au coude.
«Son petit ami, âgé de 18 ans, s’est présenté de lui-même au commissariat de Perpignan après minuit», a expliqué le procureur Achille Kiriakidès. Il a été placé en garde à vue pour une durée de 24 heures renouvelable pouvant aller jusqu’à 48 heures.
Le procureur n’a pas voulu dire à ce stade des investigations si le jeune homme avait avoué avoir tué la victime et quels étaient exactement ses motifs. Mais, a-t-il déclaré, «il y a suffisamment d’éléments pour le mettre en garde à vue et il avait suffisamment d’éléments pour venir s’expliquer».
La piste du crime crapuleux ou d’un rôdeur paraît en tout cas pouvoir être écartée. «Dans la mesure où c’est le petit ami, on peut présumer que ce n’est pas crapuleux. On est plutôt sur quelque chose qui est en lien avec la relation qui existait entre eux», a expliqué Achille Kiriakidès.
AFP/A.P