5e JOURNÉE EN NATIONALE 1 La Résidence n’a pas fait de détail face au Telstar (97-66). Pour le plus grand plaisir du capitaine, Dean Gindt.
Comment allez-vous?
Dean Gindt : J’ai très mal au dos. Déjà avant le match, j’avais quelques douleurs et la dernière fois, je suis entré après être resté assis sur le banc entre cinq et dix minutes, mon dos n’était pas chaud, j’ai sauté et tout le dos s’est bloqué. Mais le plus important, c’est qu’on ait gagné!
Justement, vous décrochez votre quatrième victoire en cinq matches, vous êtes lancés?
On est à 4-1 et encore, au premier match contre Etzella, on n’avait pas bien joué.
Comment jugez-vous cette victoire contre le Telstar?
Samedi, c’est le seul match où on a joué 40 minutes. Jusqu’à présent, c’était uniquement par phases. Mais là, on a très bien commencé en étant très agressifs en défense puisqu’on laisse Hesper à 9 pts au premier quart, dont 6 lancers. Et pendant tout le match, on a vraiment bien défendu. On a joué en équipe. Si on regarde bien, il y a quatre joueurs à plus de dix points, Xavier qui en met neuf mais il prend 17 rebonds.
Donc, une belle prestation d’ensemble?
Oui. Et également un esprit d’équipe totalement différent. On avait à cœur de montrer ce qu’on peut faire.
Est-ce que ça permet d’y voir un peu plus clair par rapport à la valeur de la Résidence cette saison?
Ce qui est sûr, c’est qu’on veut faire au moins la même chose que l’année dernière et donc atteindre au moins les demi-finales. Maintenant, on n’a pas encore joué contre des équipes comme Esch, Heffingen ou Larochette. C’est une saison compliquée où il est difficile de prévoir ce qui se passera. Il faudra certainement attendre la fin du premier tour pour en savoir plus.
L’équipe est sensiblement la même que l’an passé à la différence des Américains. Et on a l’impression que notamment avec Stein, vous avez fait le bon choix?
Alex, c’est un des meilleurs Américains avec qui j’ai joués. Il est comme un Kasey (NDLR : Ulin, champion avec le Sparta) mais en plus jeune. Il lit le jeu, fait ses matches. Lors du dernier match à la maison, il plante 43 pts mais je n’avais rien remarqué tellement il a fait des passes et contrôlé le jeu. Et on a Armon, qui a joué en D1 belge et qui sait tout faire, être agressif en défense, faire beaucoup d’interceptions. L’année dernière, nos deux pros étaient déjà très bons mais cette année c’est encore mieux.
Malcolm? Il a le même physique que les Américains alors qu’il n’a que 19 ans!
Ce sont deux « petits », si bien que vous devez jouer en 4?
Oui. On avait parlé avec Alex (NDLR : Kreps, le coach) et je lui avais dit que s’il préférait avec deux petits Américains, je pouvais jouer à l’intérieur, ce n’était pas un problème. Il a décidé de prendre un Américain rapide qui joue sur les ailes et qui sait défendre, si bien que je joue à l’intérieur.
Cette saison, vous êtes à la fois le plus âgé avec 30 ans et le capitaine. Qu’est-ce que cela change?
Il faut toujours quelqu’un pour faire en sorte que l’équipe reste ensemble. C’est un rôle important même si les joueurs majeurs parlent beaucoup entre eux, peu importe qui est le capitaine officiel. Ensuite, 30 ans, c’est l’âge de la maturité. Je joue plus de défense que quand j’étais jeune. Je ne cherche plus à tirer la couverture à moi, mais je vais tout faire pour gagner les matches. Que ce soit de la défense ou de l’attaque. Je donne tout pour l’équipe.
Celui qui est très attendu, c’est Malcolm Kreps. On peut s’attendre à une grande saison de sa part?
Je pense oui. Ça risque d’être sa dernière saison avant de partir aux États-Unis. Il est là pour montrer ce qu’il est capable de faire. Il a un potentiel énorme, il joue avec beaucoup plus de confiance que l’an passé. Et physiquement, il a le même corps que les Américains alors qu’il n’a que 19 ans ! Samedi, il a fait son match le plus complet, il a mis ses tirs, a été agressif en défense et a fait les bons choix en attaque.
Et ça s’est vu contre Hesper. On peut dire que vous ne les avez pas pris à la légère?
Non. On sait qu’ils n’ont rien à voir avec l’équipe de l’an passé. Ils ont deux bons Américains, des Luxembourgeois qui savent tous shooter. On savait que tout partait de Prince, leur meneur de jeu, on a mis Malcolm sur lui si bien qu’il n’a pas pu créer à sa guise et faire de bonnes passes. Au Telstar, tout le jeu se développe autour des Américains mais les Luxembourgeois savent en profiter et si tu ne leur mets pas la pression, ils vont rentrer leurs tirs. Il fallait être agressif sur tout le monde et c’est ce que nous avons fait.
Romain Haas