L’adage « tout augmente » se vérifie à la lecture du rapport du Statec sur le taux annuel d’inflation dans le pays, surtout si l’on compare l’indice des prix à la consommation de septembre 2021 à celui d’août 2021. Tout, ou presque.
Par rapport au mois d’août 2021, différentes hausses de prix ont eu lieu en septembre. Le Statec relève, par exemple, +4,3% pour l’électroménager « blanc », +4% pour les articles de voyage ou +3,2% pour l’esthétique corporelle. À la pompe, le litre de diesel coûte 1,5% de plus, celui d’essence 0,9% de plus ; quant aux ménages qui ont rempli leur cuve à mazout, leur facture s’est alourdie de 2,4%. Le prix du caddie, lui aussi, a augmenté si on y a glissé des fruits de mer surgelés et frais (respectivement +2,1% et +1,6%), des légumes frais (+1,2%) ou de la viande de porc (+1,5%).
Pour payer moins cher qu’au mois d’août, il aurait fallu acheter en septembre des voyages à forfait (-4,9%), des billets d’avion (-14,6%) – une baisse liée à la fin des vacances scolaires – et faire des provisions de nourriture pour bébés (-3,6%), de confiture et miel (-2,5%), de café (-1,9%) ainsi que de fruits frais (-1,3%).
Et si l’on compare à 2020, le taux annuel d’inflation se fixe à 2,7% contre 2,5% un mois plus tôt, calcule encore le Statec.
Cette augmentation de l’indice des prix à la consommation a, comme l’avait annoncé le gouvernement la semaine dernière, déclenché automatiquement une tranche indiciaire entraînant la hausse de 2,5% des salaires, traitements et pensions depuis vendredi dernier.
LQ