Au deuxième trimestre 2021, l’emploi salarié a connu une progression de +0,8%, apprend-on ce lundi par le Statec. Fait inhabituel : le nombre des salariés résidents a augmenté un peu plus fortement que celui des frontaliers.
Selon l’Institut national de la statistique, par rapport au trimestre précédent, l’administration et les autres services publics affichent la progression d’emplois salariés trimestrielle la plus forte, avec +1,6%. Mais ils ne sont pas les seuls : dans chaque secteur économique, des emplois ont été créés, ce qui n’a plus été observé depuis le deuxième trimestre 2020 marqué par les conséquences du confinement, note le Statec. Les activités financières et d’assurance (+1,1%), mais aussi le secteur du bâtiment ou de l’information et communication (+1%) ont connu une progression de l’emploi salarié.
Le Statec a par ailleurs rapporté ces données sur un an et constate que l’augmentation est bien présente, voire spectaculaire : +3,7%. Mais il nuance toutefois cette hausse, qui est due à la destruction exceptionnelle d’emplois pendant le confinement au deuxième trimestre 2020. Là aussi, l’administration et les autres services publics (+5,5% sur un an), ainsi que les activités spécialisées (agences d’intérim et de nettoyage entre autres) et services de soutien (+7,7% sur un an), sont les branches les plus dynamiques. Seule l’industrie a vu le nombre de ses salariés diminuer (-0,7%).
Enfin, si exceptionnellement le nombre des salariés résidents (+1% par rapport au trimestre précédent) a augmenté un peu plus que celui des frontaliers (+0,8%), en variation annuelle, le nombre de frontaliers français a progressé de +5,3%.
LQ