Le nouveau jeu vidéo produit par Amazon, « New World », a effectué un démarrage en trombe ce mardi pour sa sortie, un test pour le conglomérat technologique qui cherche à percer dans ce secteur en forte croissance.
Ce n’est pas la première tentative du groupe de Seattle dans l’univers du « gaming ». Il avait déjà lancé, début 2019, « The Grand Tour Game », basé sur la série documentaire du même nom, mais l’avait finalement retiré en juin 2020 après qu’il a été mal reçu par le public et les critiques.
En octobre 2020, Amazon avait aussi cessé l’exploitation de son jeu « Crucible », mis sur le marché quelque mois plus tôt seulement, en mai.
« New World » se déroule sur l’île imaginaire d’Aeternum, que les joueurs, issus d’une civilisation proche de celle du milieu du XVIIIe siècle en Occident, doivent conquérir. C’est un jeu dit « MMO » (« massively multiplayer online game », jeu en ligne massivement multijoueurs) qui peut réunir, en ligne et dans le même univers, des milliers de joueurs.
Des centaines de millions de dollars dépensés
Selon le site Steam DB, qui comptabilise les achats réalisés sur Steam, un site de commerce en ligne de jeux vidéo, près de 700 000 personnes jouaient à « New World » ce mardi vers 18 h30, ce qui le classait au 2e rang des jeux les plus populaires du moment.
Sur la plateforme vidéo Twitch (filiale d’Amazon), très populaire auprès des « gamers », environ 900 000 personnes suivaient des vidéos consacrées au nouveau jeu d’Amazon. « New World » est vendu 39,99 dollars aux États-Unis (39,99 euros en France).
Selon le New York Times, Amazon a déjà dépensé plusieurs centaines de millions de dollars dans le développement de jeux vidéo, sans vrai succès avant mardi. « New World », doit être « le jeu qui nous fera percer, il n’y a aucun doute là-dessus », a déclaré au quotidien le vice-président d’Amazon Games, Christoph Hartmann.
Outre l’édition de jeux, Amazon est actif depuis plusieurs années dans l’industrie. Il a racheté Twitch en 2014 et, en 2020, a lancé Luna, une plateforme de jeux vidéo en ligne par abonnement.
AFP/LQ