NATIONALE 1 (1re JOURNÉE) Le T71, champion sortant, a commencé sa saison par une victoire à Contern. Pour le plus grand plaisir de Philippe Arendt, le nouveau n° 4 dudelangeois.
Une belle victoire pour démarrer?
Philippe Arendt : On savait que Contern était une équipe redoutable, qui jouera dans six mois pour les places 1 à 4. Ils ont une équipe jeune et talentueuse avec beaucoup de potentiel. En plus, pour un premier match, on devait jouer à l’extérieur, on s’attendait à ce que ce soit dur. Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Vous étiez menés de 9 points à la pause. Qu’est-ce qui vous a permis de renverser la situation?
Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas notre défense, au vu du score. Mais après un début un peu compliqué, on n’a jamais baissé la tête. On est rapidement revenus après la pause, en fin de troisième quart on a fait un petit écart et, même s’ils se sont rapprochés tout près, on a su rester concentrés pour clôturer le match.
Avec notamment une superbe action de votre part, avec un magnifique alley-hoop à destination de Quintin Dove. Vous commencez à avoir des automatismes?
C’était une action un peu risquée, mais je suis content qu’elle soit passée. C’est une nouvelle équipe, avec de nouveaux joueurs et tout n’est pas parfait. Ça demande un peu de patience. Mon rôle est de mettre mes coéquipiers en scène, leur servir la balle sur un plateau. Hier, tout n’a pas été tout le temps très, très bon, mais je crois qu’il faut travailler.
Qu’a dit le coach dans les vestiaires?
À la mi-temps, il nous avait donné beaucoup de confiance en nous disant que la défense, c’était la clef. Qu’on devait empêcher Contern de mettre 90 points. Finalement, ils en ont mis plus de 90 et on a gagné. Alors à la fin, le coach nous a dit qu’on l’avait fait mentir.
Désormais, la priorité, c’est Dudelange
Vous portez le n° 4, celui d’un certain Tom Schumacher, désormais retiré des parquets. Cela met-il une pression supplémentaire?
Déjà, c’est un véritable honneur de porter ce maillot. Il devrait être suspendu au plafond de la salle, mais c’est vraiment une très grande chance et je suis très reconnaissant de pouvoir le faire. C’est forcément une petite pression, mais de toute façon, je ne vais jamais me comparer à Tom Schumacher. Lui est dix classes au-dessus de la plupart des joueurs luxembourgeois. Une véritable légende. En ce qui me concerne, je sens de la confiance de la part de l’équipe et du coach. Je vais tout faire pour montrer que je suis digne d’être le meneur du T71.
Ça a bien démarré avec une ligne de stats plutôt correcte (12 pts, 4 rebonds, 8 passes et 2 interceptions)?
J’ai eu un peu de mal avec mes floaters, qui étaient toujours trop courts. Sinon j’ai été surpris de marquer 4 paniers à trois points. Je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe avec des tirs et des passes, même si quand je vois 8 passes, je vois également 5 ballons perdus, donc ça ne fait que +3.
On vous sent en tout cas heureux, ce qui n’était pas le cas ces derniers mois?
Effectivement, la famille Arendt est passée par des moments compliqués, mais ni Matthieu (NDLR : son frère, contre qui il a joué samedi) ni moi n’avons de regrets. On a retrouvé le plaisir au sport et c’est ça le plus important. Désormais, en ce qui me concerne, la priorité, c’est Dudelange.
Romain Haas