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[Cinéma] : «Respect» et robustesse


Époustouflante de bout en bout, Jennifer Hudson s’apprête à fêter ses 40 ans; Respect prend fin en janvier 1972, quand Aretha Franklin en a 29. (Photo : mgm/united artists)

Jennifer Hudson incarne, jusqu’au bout des perruques et tenues flamboyantes, la «reine de la soul», Aretha Franklin, dans Respect. Une performance exceptionnelle qui transfigure un biopic convenu.

Jouer la "reine de la soul", on ne peut pas s’y habituer. Je suis encore en train de digérer ça», affirmait Jennifer Hudson avant la sortie américaine, en août, de Respect. Pourtant, on se souvient des débuts éclatants de l’actrice et chanteuse dans son premier rôle au cinéma : dans Dreamgirls (Bill Condon, 2006), inspiré de l’histoire des Supremes, elle était un avatar de Florence Ballard – première chanteuse du groupe, écartée au profit de sa choriste Diana Ross – et volait plus d’une scène à la star du film, une certaine Beyoncé Knowles. Mais si Florence Ballard a, comme Aretha Franklin, traversé plusieurs années de dépression et d’alcoolisme, jouer cette dernière relevait d’un défi plus grand encore. D’abord, parce que la grande dame de la soul est la principale référence de Jennifer ...


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