La France est sur « le bon chemin » d’un retour à la « vie normale », grâce notamment aux bons chiffres de la vaccination, a souligné mardi Jean Castex, tout en avertissant qu’il y avait « encore du travail » à accomplir.
« Les choses vont dans le bon sens », a observé le Premier ministre, en visite mardi à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) dans un centre de vaccination mobile. « Oui on est sur le bon chemin car l’on connaît l’origine du bon chemin, c’est la vaccination », a-t-il poursuivi, alors qu’environ 48,5 millions de Français avaient reçu au moins une dose à date de lundi, et 43,9 millions, soit 65,1% de la population, étaient considérés comme complètement vaccinés.
Lundi, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer avait estimé sur BFMTV que la France n’était « pas très loin du retour à une vie proche de la normale » « On veut retrouver une vie normale. On n’est pas loin, j’espère », a abondé M. Castex, relevant que « cette 4e vague – et je parle avec prudence – est maîtrisée à ce stade ». « Mais je considère qu’il y a encore du travail, il y a encore des populations qui ne sont pas vaccinées et donc qui sont exposées et quelque part qui sont en danger », a insisté le Premier ministre.
M. Castex s’est ainsi fait présenter mardi un dispositif « d’aller vers », à savoir un centre de vaccination mobile établi sur un parking de centre-commercial et opéré par la Protection civile.
« Il faut convaincre, expliquer, ne pas juger, stigmatiser. Il faut y aller de façon calme, pédagogique, en expliquant que c’est dans l’intérêt des personnes elles-mêmes et de leur entourage », a pointé M. Castex.
« On ne peut jamais reprocher à quelqu’un d’avoir peur. L’angle d’attaque est d’essayer de comprendre, de rassurer », a-t-il encore fait valoir. « Je pense que la conviction, le sens des responsabilités, restent nos armes privilégiées », a encore mis en avant M. Castex.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau retrouvées samedi dans les rues de toute la France pour dire leur opposition au pass sanitaire imposé par le gouvernement et leur crainte des vaccins, une mobilisation en recul toutefois pour la troisième semaine consécutive.
LQ/AFP