Charel Grethen avait parfaitement préparé son coup. Et tout a fonctionné à merveille. Le voici qualifié pour la finale des Jeux olympiques de Tokyo !
Contrairement à la série, où vous aviez fait beaucoup de chemin, on vous a vu vous agripper à la corde. C’était prévu ?
Oui. Je me suis dit que si je voulais avoir une chance en demi-finale, je devais faire le moins de chemin possible. Et tant pis si je me retrouvais enfermé dans le dernier tour. Mais c’était sûr que si je faisais toute la course au deuxième couloir, dans une course qui se courrait en 3’32 ou 3’33, ce serait très compliqué. C’est pour cela que j’ai pris le risque de courir à l’intérieur. Et ça a fonctionné.
Comme en série, on vous a vu réussir à accélérer dans les 250 derniers mètres, au point de même vous porter en deuxième position au sortir du dernier virage. Vous étiez encore frais ?
C’est vrai que je me sentais très bien. À 800 m de l’arrivée, je me sentais encore très frais. Au moment où arrive la cloche, j’essaie de tenir. Le plus important à cet instant, c’est de rester le plus relax possible. Et c’est ce que je fais. Ensuite à 250 m de la ligne, je me dis que c’est le moment de me décaler pour éviter de me retrouver enfermé. Comme j’ai fait tout l’intérieur, c’était le bon choix de faire ça et de monter à la deuxième place derrière Kipsang.
Je ne savais pas si j’étais septième ou huitième
Comme en série, vous vous faites passer par quelques concurrents. Vous savez tout de suite que vous êtes qualifié ?
Je savais que la première course s’était gagnée en 3’33″ et vu que la nôtre s’est gagnée en 3’31″, je savais que si j’étais septième, c’était bon. Mais je n’étais pas sûr d’être septième ou huitième. Et quand j’ai vu le tableau, c’était une immense joie.
Vous voilà en finale. Qu’est-ce que vous en attendez ?
Il y a beaucoup de candidats pour la victoire. Des mecs comme Cheruiyot ou Ingebrigtsen font une énorme saison et vont super vite. Pour moi, sur cette finale, je vais essayer de tout donner. Faire une super course et on verra bien quel sera le résultat.
Entretien avec Romain Haas
Interesseiert praktesch keen…..ed ged schon duer dass mer denen hier Hobby’en mat blechen mussen……..