Vladimir Petkovic, le sélectionneur qui a emmené la Suisse en quart de finale du dernier Euro, a demandé à être libéré de son contrat avec l’équipe nationale pour rejoindre Bordeaux, affirme lundi le quotidien suisse Blick.
Le quotidien populaire cite Vinicio Fioranelli, « un proche du sélectionneur de la Nati depuis des années en tant qu’agent et ami ». « Oui, c’est vrai que Vladimir Petkovic a demandé à être libéré de la fin de son contrat », a expliqué son agent.
Selon le journal, les Girondins de Bordeaux, qui viennent d’être rachetés par l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, ont pris contact il y a un peu moins de dix jours avec le sélectionneur, 57 ans, qui est vu comme le principal artisan des succès de l’équipe nationale helvétique.
La « Nati » a fait un parcours historique lors de l’Euro-2020, en n’échouant qu’en quart de finale contre l’Espagne aux tirs aux buts, après avoir éliminé les Français, champions du monde en titre, en huitième. Toutefois, Blick souligne qu’il n’est pas sûr que la Fédération suisse de football (ASF) laisse partir Vladimir Petkovic, sélectionneur depuis 2014.
Négociations financières en vue
« La question reste encore ouverte, car il est tout à fait possible que l’ASF n’accepte qu’en échange d’une compensation financière », souligne le journal.
Vinicio Fioranelli a donné des précisions sur le contrat actuel du sélectionneur helvète. « Lorsque Vladimir Petkovic a prolongé son contrat, pour une nouvelle entente allant jusqu’au lendemain de la Coupe du monde 2022, une clause a été retirée d’un commun accord ». « Il y était stipulé que l’entraîneur pouvait partir dans un championnat de haut niveau, c’est-à-dire en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Espagne ou en France, en échange d’une somme modique. On lui a malgré tout assuré qu’aucun obstacle ne serait mis sur son chemin s’il devait recevoir une telle offre », explique Vinicio Fioranelli.
« L’agent suisse a précisé que la demande de départ de Petkovic avait été refusée dans un premier temps » par l’ASF, ajoute Blick, qui assure que le contrat négocié avec Bordeaux porterait sur trois ans.
LQ/AFP