Marine Le Pen a été réélue sans surprise dimanche à la présidence du parti d’extrême droite français Rassemblement national, pour un quatrième mandat, qu’elle devrait temporairement quitter à l’automne pour se consacrer à la présidentielle.
Seule candidate à sa succession, la dirigeante d’extrême droite, à la tête du RN depuis 2011, a été élue à 98,35% des voix des adhérents.
Le numéro deux du RN Jordan Bardella a été le mieux élu au Conseil national (« parlement » du parti), devant le maire de Perpignan (sud) Louis Aliot, et celui d’Hénin-Beaumont (nord) Steeve Briois, sorte de baromètre d’influence au sein du parti.
Le Conseil national (CN) doit ensuite se réunir pour valider la nouvelle direction proposée par Marine Le Pen, au sein de laquelle elle aura désigné son successeur pour la présidence par intérim.
Jordan Bardella est pressenti à ce poste, qui est aussi convoité par le Louis Aliot. Celui-ci, qui a rencontré Mme Le Pen pendant plus d’une heure samedi, fait valoir son « expérience » de trente ans dans le parti mais il avait dit qu’il ne se battrait pas « contre vents et marées ».
Avant la proclamation des résultats, Marine Le Pen a souligné avoir « féminisé » les instances du parti -à partir de la 15e place- dans lesquelles entrent également des « personnalités d’ouverture » comme l’ancien député de droite Jean-Paul Garraud ou l’ancien journaliste de LCI Philippe Ballard.
LQ/AFP