Accueil | Police-Justice | La partie civile veut récuser le président de la chambre correctionnelle

La partie civile veut récuser le président de la chambre correctionnelle


Me Lutgen assure avoir agi dans l’intérêt de son client, ArcelorMittal, et non dans le but de discréditer ou de dénigrer le juge d’instruction. (Photo : Sophie Kieffer)

Coup de théâtre, jeudi. Le juge d’instruction qui accuse Me Lutgen d’intimidation a demandé la récusation du président de la 7e chambre correctionnelle, Stéphane Maas, pour manque de partialité.

La moutarde est montée au nez du juge d’instruction, qui n’avait pas escompté, en tant que témoin – avant de se constituer partie civile – de se faire cuisiner à la sauce Maas. Le président de la 7e chambre correctionnelle du tribunal de Luxembourg avait, mardi, au premier jour d’audience, mené un interrogatoire plutôt salé de ce dernier. Le juge d’instruction s’était réfugié derrière le secret de l’instruction et avait estimé ne pas avoir à se justifier de sa manière de faire son travail. Il s’était senti traité comme un prévenu et n’avait pas manqué d’en faire part au tribunal. Le juge d’instruction en question était entendu dans le cadre d’une affaire d’intimidation et d’outrage à magistrat – lui-même – par un ténor du barreau, Me André Lutgen.

Après que son avocat eut déposé en tant que partie civile et dénoncé «un règlement de comptes», le jeune juge d’instruction s’est levé et a indiqué déposer une ...


Cet article est réservé aux abonnés.

Pour profiter pleinement de l’ensemble des articles, découvrez nos offres d’abonnement.



Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .