Sanem s’imaginait créer une belle surprise en finale, ce dimanche à Niederkorn. Mais Differdange ne lui a pas laissé la moindre chance, s’imposant 7-1.
Trois ans plus tard, revoilà l’équipe de Differdange championne du pays. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas volé ce titre. Les Differdangeois avaient encore en bouche l’amertume de ce titre perdu par forfait il y a deux ans, lorsque la fédération avait décidé de sacrer le RFCU après de bien tristes incidents ayant impliqué ses supporters.
Pas étonnant, dès lors, de voir ces Differdangeois attaquer d’arrache-pied dès la première minute, prenant immédiatement le match en main. En face, Sanem est très bien regroupé et ne laisse rien passer… pendant cinq minutes.Le temps pour les hommes de Bruno Amaral de trouver la brèche par l’intermédiaire de Fred Torres en reprenant une passe au deuxième poteau, sur une belle combinaison qui ne laisse aucune chance au portier adverse.
Les hostilités sont lancées, surtout que Sanem égalise la minute d’après par Da Cruz, d’un boulet canon des dix mètres qui laisse le portier de marbre.
Da Cruz se rachète… dans le mauvais sens
Ce but ne remet pas les pendules à l’heure pour longtemps car dès la 12e minute, le même Da Cruz va commettre une bourde en dégageant sur Fernandes, qui n’en demande pas plus pour redonner à nouveau l’avantage aux siens. Ce but sera déjà le début de la fin pour Sanem qui voit son château de sable s’effondrer. Car à partir de là, il y a plus qu’une seule équipe sur le parquet.
Les Differdangeois déambulent. Le score s’aggrave lentement, au point qu’à la mi-temps, le FCD03 compte trois buts d’avance. La messe est dite, car même si Sanem n’abdique pas, les rouges et noirs maîtrisent leur sujet, avec un banc de touche bien plus fourni et une capacité à faire déjouer son adversaire dès que Sanem essaye de jouer avec cinq joueurs de champ. La seconde période n’est plus qu’une formalité et Amaral et ses gars peuvent enfin rajouter un nouveau trophée à leur collection. En face Sanem n’a pas besoin de rougir. La finale, en soi, était déjà une victoire pour cette équipe que personne ne s’attendait à voir là.
Jessy Ferreira