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Psychiatre poursuivi pour viol : «J’ai touché son dos amicalement»


La 7e chambre correctionnelle a eu à juger une affaire de viol présumé d’une patiente par son psychiatre. (illustration Julien Garroy)

Un psychiatre aurait «fait voler en éclats toutes les barrières de la déontologie» en commettant un viol et un attentat à la pudeur à l’encontre d’une patiente «sous emprise». Le prévenu évoque une attirance réciproque.

Comment l’attirance d’une personne pour une autre se manifeste-t-elle ? Pour le psychiatre qui comparaissait à la barre de la 7e chambre correctionnelle lundi, une de ses manifestations possibles serait le mal de dos. Une nouvelle patiente, appelons-là Claire, souffrait justement de ce mal. La jeune femme est décrite par son avocate comme «douce», «vulnérable», «manquant de confiance en elle», «ne sachant pas dire non», «fuyant les conflits» et respectueuse de l’autorité et de l’expérience d’autrui. Dès la fin de la première séance, le médecin aurait ressenti une attirance physique et de la sympathie pour la jeune femme. «Dès lors, je ne voulais plus être son médecin traitant», indique-t-il à la barre. Il lui aurait alors demandé de lui amener les factures de ses deux premiers rendez-vous afin de pouvoir les annuler et «effacer toute trace de son ...


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