Plus d’un an après le début de la pandémie, l’OGBL fait état de salariés qui «souffrent massivement». Samedi, le syndicat a dressé ses lignes rouges pour la relance post-crise.
Cette année, le 1er-Mai de l’OGBL a commencé au petit matin. Dès 8 h, un piquet de protestation a été organisé devant les grilles d’Eurofoil, entreprise de production d’aluminium basée à Dudelange. Près de 93 % des salariés se sont prononcés en faveur d’une grève, ultime moyen pour forcer la direction à signer une nouvelle convention collective.
Le conflit social chez Eurofoil est un des nombreux fronts sur lesquels le premier syndicat du pays est actuellement engagé. «On est confronté à une situation inédite. Nous avons vécu cette dernière année beaucoup de choses que nous n’aurions jamais pu imaginer», lance quelques heures plus tard Nora Back. Malgré les restrictions sanitaires, la présidente de l’OGBL avait insisté pour aller battre le pavé au lieu de ...
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