18e JOURNÉE DE NATIONALE 1 Andy Eicke sait à quel point la victoire de Contern face aux Musel Pikes est importante.
Vous battez les Musel Pikes. Peut-on dire que c’était un des matches les plus importants de la saison ?
Andy Eicke : Absolument. En l’emportant contre les Pikes, qu’on avait déjà dominés à l’aller, on compte désormais deux points d’avance sur eux dans l’optique des play-offs. C’était très important de les battre ou au moins de ne pas perdre par plus de 11 points pour rester en bonne position au championnat et rester devant eux.
Vous restiez sur une lourde défaite contre le Racing alors que les Pikes enchaînaient les victoires. Vous étiez inquiet avant ce match ?
Non. On sait que les Musel Pikes sont une équipe très forte capable de battre n’importe qui, comme on l’a vu contre Esch. Mais on sait qu’on peut aussi battre tout le monde. Si on joue à hauteur de notre talent, en prenant les bonnes décisions pendant le match, tout est possible. On s’est bien entraînés toute la semaine et chacun était concentré sur toutes les petites choses pour l’emporter samedi.
Avec Jerome Frink qui était bien présent alors qu’il avait été blessé contre le Racing ?
Oui. C’est une pièce très importante dans notre dispositif, tant sur le plan de l’équipe que d’un point de vue personne. Un mec relax, plein d’humour qui sait quand il doit être sérieux et quand on a besoin de lui.
Vous battez les Musel Pikes en perdant largement la bataille des rebonds. Comment l’expliquez-vous ?
On a perdu seulement 9 balles, contre 17 pour eux. On a délivré 17 passes décisives contre 11, on inscrit 19 lancers contre 12 pour les Pikes. Et je pense que c’est notre défense qui a fait la différence. On voit que Buntic marque 10 points, Stone 14 et Kox 10. En l’absence de Tom (Welter) et Joe (Kalmes), on a pu se concentrer sur ces trois joueurs. Concernant les rebonds, c’est vrai qu’on est une équipe grande mais pas très performante aux rebonds. Mais on a marqué les tirs qu’il fallait quand il le fallait.
Quel était le plan de jeu contre eux ?
Le but, c’était de limiter leurs quatre joueurs majeurs. Et hormis Ottey (26 pts), on y est globalement parvenus. C’était important de ne pas les laisser jouer leur attaque comme ils le veulent.
« Chacun a trouvé son rôle »
Vous faites partie de l’équipe depuis longtemps maintenant. Quel regard portez-vous sur son évolution ?
On a souvent changé de joueurs américains mais en revanche, le cadre des Luxembourgeois est resté le même. Nous avons passé beaucoup de moment de convivialité sur comme en dehors du parquet. Et on a un coach qui nous connaît depuis des années, qui sait les atouts et les forces de chacun. Au fil des années, l’esprit d’équipe s’est renforcé et chacun a trouvé son rôle.
À votre image. Avec un match à 6 pts, 6 rebonds et 1 contre en 15 minutes, c’est un bon match pour vous ?
Je suis satisfait, tout en sachant que mon rôle premier n’est pas de marquer un maximum de points. J’ai davantage un rôle défensif. En attaque, j’essaie de soutenir mes coéquipiers afin qu’ils puissent saisir toutes les opportunités possibles pour scorer. Le coach attend de moi que je cours beaucoup, que j’ai le bon timing en défense. C’est ce que j’ai essayé de faire, notamment face à Buntic, qui est un joueur expérimenté.
Vous avez désormais deux points d’avance avec quatre matches à jouer, les play-offs sont dans la poche ?
Si on joue comme on sait le faire, rien n’est impossible. Les play-offs, c’est le gros objectif de la saison pour nous. Deux points d’avance et quatre matches à jouer, on y est presque. Mais on fera les comptes à la fin.
Entretien avec notre journaliste Romain Haas