Jeunesse – Differdange (1-2)
On l’avait vu gâcher pas mal d’opportunités contre Rodange, dimanche. Deux occasions nettes peu après l’heure de jeu ont cette fois suffi à la Jeunesse Esch pour dominer Differdange et s’offrir un précieux succès (1-2) dans la course à l’Europe. Les Bianconeri auraient pu prendre les devants bien plus tôt dans la partie, si Laurent n’avait pas tergiversé dans la surface après avoir effacé son vis-à-vis, après un centre de la droite de Maazou (12e). Ou si Xenitidis n’avait pas dévissé sur un bon service en retrait du Nigérien (15e). Passé ce temps fort, les hommes de Giorgios Petrakis, bousculés dans les duels, ont peiné à se montrer dangereux, et ont frisé la punition sur un tir de De Taddeo dévié de peu en corner (44e). Puis sur cette frappe du droit de Lempereur détournée en corner par Fox (58e). Un petit tournant : cinq minutes plus tard, lancé par Laurent, Maazou prenait – comme souvent ce soir – le meilleur sur Osmanovic et lobait Amodio (0-1, 63e). Dans la foulée, Bernard coupait parfaitement un centre de la gauche de Laurent pour faire le break (0-2, 65e). La frappe superbe de De Taddeo, buteur de vingt-cinq mètres (1-2, 75e), et la pression finale des hommes de Jean-Philippe Chaillet n’y ont rien fait : Differdange concède un revers frustrant qui pourrait bien peser lourd en fin de saison.
Simon Butel
Etzella – F91 (0-3)
Comme prévu, le F91 prend immédiatement l’initiative. Contre un adversaire regroupé devant son gardien, Bettaieb, d’une frappe sèche des seize mètres trouve l’ouverture dès la 9e minute. La rencontre continue de se dérouler à sens unique avec une domination écrasante mais plutôt anodine des Dudelangeois. Une étincelle de temps à autre d’un acteur des visiteurs et une rigueur défensive des joueurs locaux, voilà le résumé d’une première demi-heure plutôt insipide. Bettaieb, admirablement servi par Skenderovic, en inscrivant le 0-2 (37e) concrétise davantage la possession exclusive du ballon par sa troupe. Entre une équipe qui n’appuie plus sur l’accélérateur et une formation locale individuellement et collectivement inférieure, la 2e mi-temps ne peut être que d’une médiocrité criarde. Dans un “petit” match au caractère amical, Muratovic établit le score final à la 88e.
Georges Bassing
Rodange – RFCU (0-4)
Un début de match dominé par Racing, Dembele par deux fois se procure des occasions mais rate la cible. Il faut attendre le quart d’heure de jeu pour voir la première occasion de Rodange : sur un mauvais dégagement de Ruffier, Barbaro se retrouve tout seul face au gardien mais rate complètement son tir et loupe l’occasion de prendre l’avantage. Contre le cours du jeu. La rencontre se stabilise. Le Racing devient moins dangereux et Rodange en profite pour placer des contres, sans toutefois vraiment inquiéter la défense adverse. Le Racing prend finalement l’avantage par Simon, qui, à cinq minutes de la pause, dévie une frappe des vingt mètres de Mabella. Dès le début de la seconde période, le Racing pousse pour se mettre définitivement à l’abri mais Mabella perd son duel avec le gardien. C’est finalement Dembele, bien servi par Bouché, qui inscrira le deuxième but. Cette fois, Rodange ne se relèvera plus, subit et encaisse un troisième but par Nakache, sur un service de l’inévitable Bouché. Et Dembelé conclut le festival du RFCU sur un coup-franc direct. .
Claude Bazzuchi
Hostert – Strassen (2-4)
Avec la réception de Strassen, Hostert avait un bon coup à jouer. Les joueurs d’Henri Bossi peuvent encore grappiller des points en vue de l’Europe. Pourtant tout démarre mal pour eux lorsque sur un long ballon de Baiverlin, Runser se trouve sur la trajectoire pour battre de près Dupire (0-1, 6e). Décidés à refaire rapidement leur handicap, les locaux vont se projeter sur le but visiteur et effacer cette différence au tableau d’affichage à la 36e minute. Lusala au duel à l’angle de la surface, et avec l’aide du poteau trompe d’une frappe sèche Czekanowicz (1-1, 36e). Les visiteurs ne vont pas mettre beaucoup de temps à se remettre de cette égalisation en inscrivant deux buts en deux minutes. C’est tout d’abord Lopes qui s’en va faire trembler les filets (1-2, 36e) avant que Bernardelli ne transforme un pénalty après une faute sur Natami (1-3, 38e). Au retour des vestiaires, l’USH va se compliquer encore un peu plus la tâche avec l’expulsion d’Adler pour un deuxième carton jaune (50e). Mais les vert et blanc vont tout de même trouver la solution sur un corner de Delgado avec la complicité d’un défenseur strassenois (2-3, 60e). Si les locaux ne baisseront jamais les bras, ils se feront cueillir une quatrième fois sur une percée de Lourenco, récompensé de sa débauche d’énergie, et qui face à Dupire va assurer la victoire des hommes de Manuel Correia (2-4, 74e).
Gilles Tarral
Rosport – Pétange (3-0)
Les hommes de Thomé, qui viennent de perdre leurs deux derniers matchs en encaissant la bagatelle de neuf buts, devront s’employer face à une équipe de Pétange qui sort aussi de deux défaites face aux deux premiers du championnat. Rosport rentre dans cette partie avec une équipe défensive mais cela n’empêche pas qu’à peine cinq minutes après le coup de sifflet de Monsieur Krueger, Leroux profite d’une mauvaise sortie d’Ottelé pour ouvrir le score. Pourtant, Pétange était bien rentré dans la partie avant ce but. Rosport exerce un pressing haut ce qui ne laisse pas beaucoup d’espaces aux hommes de Grézault et permet à Stemper de passer une première demi-heure assez calme dans ses cages. Ses coéquipiers en attaque au contraire profitent d’une nouvelle erreur défensive de Pétange. Leroux, au pressing de Hauguel, récupère le cuir et décale Rossler, qui n’en demandait pas tant pour tromper Ottelé et inscrire le deuxième but. Après une première mi-temps sans aucune occasion, Pétange revient sur le terrain avec de meilleures intentions mais Rosport est bien en place défensivement. Bijelic est le premier du côté de Pétange à tenter une frappe en direction du but de Stemper mais son tir passe au-dessus des cages locales (50e). A l’heure de jeu, Grézault tente le tout pour le tout et effectue ses trois changements d’un coup. Pétange se lance entièrement à l’attaque, ce qui va profiter à Rosport. Leroux écope du ballon à quarante mètres des cages adverses et voit qu’Ottelé est très avancé. Il tente sa chance et, pour la troisième fois de la soirée, le gardien pétangeois va rechercher la balle au fond de ses cages. Rosport aura passé dix jours de galère mais cette victoire fera du bien à tout un groupe qui aura maitrisé la rencontre face à une faible équipe de Pétange.
Alexandre Adam