Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les Dudelangeois ont vécu un match atroce au Galgenberg. Ils l’ont terminé humiliés 5-0 et avec deux joueurs expulsés, perdant (de nouveau) leur deuxième place.
Commencer un choc comme ça n’est pas bon signe : on jouait à peine depuis vingt secondes ce mercredi soir quand Pimentel, positionné haut sur le terrain, allait mettre une grosse pression sur la paire Cools-Delgado, arracher le ballon, qui finissait inévitablement dans les pieds d’Hadji, qui lobait Palha d’une petite pichenette parfaitement maîtrisée (1-0). Le Fola commençait son choc avec un but d’avance. Un luxe.
Mais alors que le F91 se lance enfin résolument dans son match, il va prendre une deuxième banderille. Petit ballon de Correia au-dessus du rideau défensif. Pimentel fixe Palha, l’élimine mais doit se déporter. Il opte alors pour le centre en retrait vers Sinani qui allume une mine à huit mètres du but (2-0, 17e).
L’expulsion de Kirch met fin au suspense
La réintégration de Pokar dans l’entrejeu ne nuit pas à la circulation. La titularisation d’Hassan, auteur d’un doublé et d’une passe décisive lors de son entrée en jeu à Rosport, ne fait pas de mal non plus à la force de percussion du F91, dont l’agressivité positive indique que ce match est loin d’être plié. Il le sera à la 37e minute, quand Mehdi Kirch prendra un deuxième jaune évitable après avoir tenté d’éviter une sortie de touche et avoir été surpris par la vivacité d’Hadji.
Le match vire au calvaire pour le F91 en début de deuxième période quand Correia ajoute un troisième but sur une action d’école initiée par Sinani et relayée par Pimentel (3-0, 47e). Freire charge la mule de près, sur un ballon repoussé par Palha (4-0, 58e). Puis Dikaba ajouter un cinquième pion de la tête, sur corner (75e), qui donne à ce match des allures de correction et que le F91 va d’ailleurs terminer à neuf suite à l’expulsion de Stumpf.
Le Fola compte aujourd’hui neuf points d’avance sur sa victime du jour. Il en a aussi gratté un, finalement, sur son plus proche poursuivant puisque le Swift a repris la place de dauphin et émarge à sept longueurs. Cela commence à en faire, des jokers…
Julien Mollereau
