14e JOURNÉE EN NATIONALE 1 Dixième victoire de suite pour la Résidence. Avec un Yannic Hoek qui s’est particulièrement distingué.
Encore un match bien maîtrisé de la Résidence, cette fois face aux Musel Pikes. Quel est le secret de la réussite?
Yannic Hoek : Tout part de l’entraînement. On met beaucoup d’intensité, de concentration. Et on essaie de reproduire en match ce qu’on fait à l’entraînement.
C’est pour cela que vous avez décidé de rejoindre l’équipe?
Oui. Après mon bac, je pensais partir faire mes études aux Pays-Bas (NDLR : il a la double nationalité néerlandaise et luxembourgeoise). Mais coach Kreps, qui m’avait déjà entraîné une saison à Steinsel, m’a proposé de rejoindre la Résidence et j’ai décidé de me concentrer pendant une année entière sur le basket en m’entraînant deux fois par jour. J’ai choisi de saisir cette opportunité. De toute façon, l’université ça aurait été à distance, sans possibilité de rencontrer d’autres étudiants…
Et ça paie, avec 15 points en moins de 11 minutes contre les Musel Pikes?
J’étais dans un bon jour. En entrant, je me suis dit que je ne voulais pas ne rien faire. Je devais faire une différence, jouer sans peur. Jouer mon jeu. Et ça a bien fonctionné. Sur ma première action, je rate un tir à trois points. Mais je n’ai pas perdu confiance. J’ai continué à jouer, puis j’ai pris un rebond offensif suivi d’un lay-up, là, j’ai senti que ce serait un bon match. J’ai augmenté l’intensité, puis j’ai rentré un trois points puis un autre lay-up.
Le coach fait son job, je fais le mien
Et malgré ces belles perfs, vous ne passez qu’un peu plus de 10 minutes sur le parquet. Ce n’est pas trop frustrant?
Non. C’est le coach qui décide qui il met sur le terrain suivant l’adversaire, la situation. Il fait son job et s’il fait appel à moi, je fais le mien.
Vous signez cette perf en sortant du banc. D’ordinaire, on a plutôt l’habitude de voir Tom Konen dans ce rôle?
Oui, mais il n’était pas dans un bon jour. Mais je pense que ce qui nous rend dangereux, c’est le fait que tout le monde soit capable de mettre des points. Pas uniquement les pros ou un ou deux autres joueurs.
En signant à la Résidence, vous vous attendiez à être en tête du championnat après 14 journées?
J’ai toujours eu confiance dans l’équipe. Au début de l’année, on avait quelques problèmes, notamment en défense. Mais après la pause due au covid, on a énormément travaillé sur ce plan. Et samedi, à la pause, on avait déjà concédé 41 points et on s’est dit que c’était trop. Au retour des vestiaires, on a rectifié le tir en en concédant seulement 30.
Vous pensez que vous pouvez aller au bout?
Oui. Le but est toujours de devenir champion. Il faut toujours se fixer les objectifs les plus élevés.
Et dès mercredi, vous passez un nouveau gros test, face à Esch. Comment le voyez-vous?
On avait perdu le premier match contre eux. On ne veut pas perdre une deuxième fois. On sait que ce ne sera pas facile, mais si on joue avec confiance et en mettant de l’intensité, on a une bonne chance.
Entretien avec Romain Haas