La reine Elizabeth II a dit ressentir « un grand vide dans sa vie » après le décès vendredi de son époux le prince Philip, à 99 ans, a indiqué dimanche son fils le prince Andrew à l’issue d’une messe d’hommage.
« Elle est plongée dans ses pensées, c’est comme ça que je dirais », a déclaré le prince Andrew aux télévisions britanniques à Windsor, à l’ouest de Londres.
« Elle a décrit cela comme un grand vide dans sa vie », a-t-il ajouté, décrivant la souveraine, qui fêtera le 21 avril ses 95 ans, comme une personne « incroyablement stoïque ».
« Nous autres, membres proches de la famille, nous réunissons autour d’elle pour nous assurer d’être là pour la soutenir », a-t-il poursuivi, mais c’est « une grande perte ».
« C’était un homme remarquable, je l’aimais comme on aime un père, il était tellement calme, si vous aviez un problème, il y pensait… C’était quelqu’un que vous pouviez toujours aller voir, il était toujours à l’écoute », a-t-il décrit.
Andrew, 61 ans, parfois décrit comme le fils préféré d’Elizabeth II, s’est mis en retrait de la famille royale en 2019 en raison de son amitié avec le défunt financier américain Jeffrey Epstein, accusé de trafic de mineures.
Une Américaine, Virginia Roberts, épouse Giuffre, affirme avoir été forcée d’avoir des relations sexuelles avec le prince alors qu’elle était mineure et sous l’emprise d’Epstein.
Son frère le prince Edward a décrit de son côté « un choc terrible ».
« Nous sommes toujours en train d’essayer de l’accepter. Et c’est très, très triste », a-t-il dit dimanche.
Selon son épouse Sophie, la comtesse de Wessex, la reine « pense aux autres avant de penser à elle-même, comme toujours ».
Samedi, l’héritier de la couronne, Charles, 72 ans, a rendu hommage à son père, déclarant que son « cher papa » lui « manque énormément ». Il a salué son « service remarquable et dévoué » à son pays.
Le prince Philip, marié à la reine depuis 73 ans, est mort vendredi à deux mois de ses 100 ans au château de Windsor, où ses funérailles seront célébrées samedi prochain en privé en raison de la pandémie de coronavirus.
AFP