Le Luxembourg compte une quarantaine de salons de tatouage, qui, jusqu’ici, pouvait ouvrir sans aucune formation et pratiquer cet art dans des conditions douteuses. Un projet de loi vise notamment à protéger les mineurs et à éviter les risques de transmission de maladies.
Sortez un jour de beau temps au Luxembourg : il est pratiquement inévitable d’apercevoir un tatouage fleuri sur une épaule ou un motif tribal sur un mollet… Le tatouage est à la mode, mais contrairement à la plupart des pays européens, le Luxembourg laisse les tatoueurs faire pratiquement ce qu’ils veulent. Il n’existe en effet aucune réglementation spécifique aux activités de tatouage, perçage, branding (tatouage avec une brûlure au second degré) et cutting (incision de la peau qui donne une cicatrisation en relief). Ce qui rend toute forme de contrôle par les autorités publiques « quasiment impossible », constate la ministre de la Santé, Lydia Mutsch.
Elle présentait, vendredi, un projet de loi et de règlement grand-ducal visant à combler ce manque : « La nécessité d’une réglementation s’explique par le fait que ces activités impliquent des actes comportant certains risques pour la santé du client, si elles ne sont pas réalisées selon les règles de l’art. »
Par «risques», la ministre évoque notamment le non-respect des règles d’hygiène, qui peuvent entraîner des infections, voire propager des virus tels que le sida ou l’hépatite. « Nous souhaitons mettre en place une série de pratiques en matière d’hygiène et salubrité permettant d’éviter une telle infection », annonce donc la ministre.
Protéger les mineurs
Les professionnels devront suivre préalablement une formation spécifique concernant ces règles pour pouvoir exercer. La ministre précise que cette formation ne portera pas sur le savoir-faire artistique, mais bien sur les règles élémentaires, comme le bon usage des encres de tatouage, ou encore des tiges employées lors d’un perçage. Une autre mesure vise à protéger les mineurs : tatouage et perçage sur mineurs seront subordonnés au consentement écrit d’un parent ou d’un tuteur. Quant à la pratique du branding et du cutting, elle sera interdite aux mineurs. « Cette interdiction vise à protéger les mineurs contre des douleurs excessives, et aussi d’éviter une éventuelle altération de leurs perspectives futures. » Bref, de leur empêcher de faire une chose pratiquement irréversible qu’ils pourraient regretter plus tard.
De même, les mineurs se verront interdire la mise à disposition et la vente d’appareils de bronzage UV. Les rayonnements UV, classés comme agents cancérogènes avérés, sont particulièrement risqués sur les enfants, dont la peau est plus mince et fragile que celle des adultes.
De même, la pratique de ces appareils sera réglementée pour les adultes, à travers des normes d’hygiène, de formation et d’information.
Romain Van Dyck
A Luxembourg, utiliser le ‘Tatouage’, au pensé des ignorons, si contrairement a la loi et falsifiant l’image de la dite arts, c’est un travaille de toute, si pas que à l’autorité, ensemble pour un vie meilleures, nous souhaitons une stratégie performance, si de préservé une protection de ce phénomène qui touché la partie, très sensibles.
Meilleures méthodes a un avenir prospère a cette génération a la bénédiction des la sagesse approprié a tous les moments et lieux. Ma salutation les plus sincères. M.NOURA