La deuxième «manifestation nationale pour l’accès au logement digne et abordable» s’est déroulée samedi après-midi à Luxembourg. Malgré la pluie, le rassemblement a drainé un public motivé.
La «coalition Wunnrecht» a donné de la voix samedi dans la Capitale. Les revendications de cette deuxième «manifestation nationale pour l’accès au logement digne et abordable» étaient nombreuses : l’inscription du droit au logement dans la Constitution; construire et aménager 30 000 logements abordables, accessibles aux personnes à revenu modeste; construire ou aménager d’urgence 3 000 à 4 000 logements sociaux nécessaires à court terme; mettre en place un outil efficace de contrôle du plafonnement des loyers; taxer les logements vides; lutter activement contre toutes discriminations relatives à l’accès au logement; mettre un terme aux avantages fiscaux dans le domaine de l’immobilier qui alimentent la spéculation…
Le Luxembourg connaît une flambée de l’immobilier qui n’a pas d’équivalence chez les voisins. Pour mémoire, voici des comparaisons que nous avions établies sur la période 2014-2019 :
• Luxembourg (pays), 600 000 habitants : augmentation moyen du prix de l’immobilier sur cinq ans : +39,9% / m2 moyen dans la capitale : + de 7 000 euros.
• Paris intra-muros, 2,1 millions d’habitants : augmentation moyen du prix de l’immobilier sur cinq ans : +21,6% / m2 moyen tous arrondissements confondus : 9 890 euros.
• Bordeaux (plus forte augmentation en France), 258 000 habitants : augmentation moyen du prix de l’immobilier sur cinq ans : +38 % / m2 moyen : 4 722 euros.
• Genève, 199 000 habitants : augmentation moyen du prix de l’immobilier sur cinq ans : environ +8 % / m2 moyen : 9 500 euros (forte hétérogénéité avec les biens de luxe).
HG