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[BGL Ligue] Le Fola remporte un bras de fer magnifique contre le RFCU


Hadji, encore des buts qui font mal à l'adversaire.

Les quatre victoires consécutives du RFCU ont pris fin ce dimanche au Galgenberg contre un Fola toujours aussi costaud (3-2). Mais qui en a bavé.

Le Fola n’a pas tardé à interrompre la série d’imperméabilité de quatre rencontres du RFCU. Après un raid de Sacras et un centre en retrait pour Correia qui ne cadre pas (3e), un «black-out» de P. Simon en position de dernier défenseur sur un petit ballon en retrait, suffira amplement à l’actuel meilleur buteur du championnat. Hadji lui subtilise le ballon et va battre tranquillement Ruffier (1-0, 5e). Plus juste techniquement dans l’entrejeu, plus efficace au pressing, le Fola va se procurer une nouvelle occasion sur une bévue défensive du Racing. Omrani veut dégager depuis sa ligne de sortie de but, mais se fait contrer par Sacras, qui pénètre immédiatement dans les six mètres et marque petit côté (17e). Mais M. Krueger signale une faute de main…

Le RFCU se relève bien de ces débuts complexes. Il a déjà eu trois situations chaudes dans les 180 premières secondes et s’est retrouvé mené 2-1 après un nouvel éclair de Hadji des seize mètres (42e) mais se met au niveau au milieu et surtout revient deux fois au score. Deux fois par Mabella, parti une fois seul au but (33e) et une fois en propulsant sous la barre un centre dévié de J. Simon (44e).

Ruffier et Cabral en ont gagné, des duels!

Le Fola revient des vestiaires avec des maillots secs et la bonne idée de reprendre immédiatement ou presque l’avantage. Sinani va d’abord raser le poteau (49e) avant de surgir au deuxième poteau, quand Nyssen renvoie en taclant et dans sa direction un centre fuyant (3-2, 55e).

Il y aura dans cette fin de match un peu plus d’occasions pour les hommes de la capitale de revenir au score que de balles de break pour le leader. Ruffier annihilera le tir de Hadji après que ce dernier a passé un grand-pont à P. Simon (62e). Ruffier devra aussi faire échec à Bensi (84e), lui aussi diaboliquement seul. Mais de l’autre côté, Nakache ne se penchera pas assez, seul aux six mètres (59e), Holter ratera son plat du pied seul au deuxième poteau sur corner (70e) tandis que Cabral devra faire la même chose que Ruffier -preuve d’autorité- devant Mabella (75e). C’était magnifique, mais il ne pouvait y avoir qu’un vainqueur…

Julien Mollereau