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Liberty Steel garde « la porte ouverte » à un accord avec Thyssenkrupp


Thyssenkrupp, qui produit aussi bien des tôles d'acier que des sous-marins, affronte des difficultés structurelles depuis des années. (illustration AFP)

Le géant sidérurgique britannique Liberty Steel a annoncé jeudi garder « la porte ouverte » à un accord après la décision du conglomérat allemand Thyssenkrupp de mettre fin aux discussions sur la vente de sa division acier.

« Les discussions ont été suspendues à ce stade en raison de différences sur les attentes autour du prix mais nous gardons la porte ouverte », a affirmé un porte-parole du groupe britannique fondé et dirigé par l’industriel Sanjeev Gupta.

Thyssenkrupp avait été beaucoup plus catégorique mercredi soir en signifiant la fin des discussions pour la cession de ses activités dans l’acier, qui sont en difficulté. Interrogé après les déclarations de Liberty Steel, le groupe allemand persiste et signe jeudi, assurant qu’une vente à Liberty Steel « n’aura donc pas lieu ». Le groupe allemand expliquait que les négociations ont buté sur le prix de ces actifs, ce qu’a reconnu Liberty Steel.

« Seul projet de long terme viable »

Mais ce dernier espère pouvoir encore trouver un accord et s’entendre sur la valorisation des activités en question. « Liberty a présenté le seul projet de long terme viable pour les activités dans l’acier de Thyssenkrupp et nous continuerons à chercher à résorber l’écart de valorisation en temps voulu », poursuit le porte-parole.

Le conglomérat allemand a dit qu’il conserverait sa division acier et se concentrerait sur la gestion des « conséquences de la pandémie de coronavirus » et tenterait de la rendre « durablement rentable et donc à l’épreuve du temps ».

Thyssenkrupp, qui produit aussi bien des tôles d’acier que des sous-marins, affronte des difficultés structurelles depuis des années et a engagé plusieurs plans de restructuration ces derniers mois.  Liberty Steel lui avait proposé en octobre de racheter ses activités d’acier pour un montant non communiqué mais Thyssenkrupp n’avait pas officiellement répondu jusqu’à mercredi.

LQ/AFP