L’Agence luxembourgeoise antidopage (ALAD) dévoile, ce mercredi, le bilan des contrôles effectués en 2020, une année contrariée par le coronavirus.
Organiser des contrôles antidopages en temps de pandémie n’est pas chose facile : « avec l’entrée en vigueur des mesures de confinement du 13 mars 2020, les contacts interpersonnels et les déplacements ont été limités au strict nécessaire », explique l’ALAD par voie de communiqué. Dans le même temps, avec la fermeture des infrastructures sportives, les compétitions et les entraînements ont été interrompus. Si bien que, jusqu’au 15 mai, l’ALAD a suspendu ses contrôles. Après cette date, elle « s’est concentrée sur les sportifs du groupe cible susceptibles d’être contrôlés à domicile, en respectant les conditions d’hygiène et de sécurité ».
Ainsi, 133 contrôles urinaires (contre 228 en 2019) ont été tout de même effectués en 2020 avec 110 contrôles au Luxembourg et 23 contrôles réalisés à l’étranger sur des sportifs luxembourgeois. Trois contrôles se sont soldés par un «no show», les sportifs n’étant pas à l’endroit qu’ils avaient indiqué dans le système de localisation ADAMS. À noter qu’un sportif est seulement sanctionné s’il totalise 3 «no-show» dans les 12 mois, ce qui n’a pas été le cas ici.
Trente-six contrôles ont eu lieu lors de compétitions, dont 19 demandés par des fédérations. Pour deux des contrôles, la gestion des résultats est revenue à la fédération internationale. Quatre-vint-dix-sept contrôles ont eu lieu hors compétition sur des sportifs d’élite luxembourgeois. Parmi ces contrôles, 42 comportaient des prélèvements à la fois urinaires et sanguins; 16 de ces contrôles sanguins ont été réalisés dans le cadre du passeport biologique.
Ces 133 analyses étaient négatives et aucun athlète licencié au Luxembourg n’a été contrôlé positif.
LQ