Licenciée mi-avril 2017, la caissière d’une boutique proposant snacks, boissons, tabac et services Post, située dans une petite commune du centre du pays, contestait avoir volé. Elle l’avait répété à la barre. Mais son ex-employeur à l’origine de la citation directe s’appuyait sur les images de vidéosurveillance.
Des heures et des heures de vidéos avaient été décortiquées lors de ce procès. L’ex-employeur a finalement obtenu gain de cause. Jeudi matin, la 12e chambre correctionnelle a condamné la caissière à 12 mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros. Placée sous le régime du sursis probatoire pour une durée de trois ans, elle a l’obligation d’indemniser la partie civile à hauteur de 465,34 euros et de lui verser une indemnité de procédure de 750 euros.
À noter que le montant du préjudice matériel alloué reste bien en dessous des 30 000 euros réclamés. Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.
F. A.
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