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[Critique ciné] «One Night in Miami», la nuit leur appartient


Cette nuit sera l’occasion pour chacune des quatre icônes de partager ses opinions sur son rôle, en tant que personnalité influente, dans le combat pour les droits civiques. (Photos : Patti Perret/Amazon Studios)

Cette semaine, la critique porte sur One Night in Miami, une production Amazon Prime Video réalisée par Regina King, avec Kingsley Ben-Adir, Eli Goree, Aldis Hodge, Leslie Odom Jr… Un drame d’une durée de 1 h 54.

Certaines rencontres auraient pu changer le cours de l’histoire. C’est le rôle de la fiction de questionner ses propres fantasmes et leurs conséquences sur le monde. Quand le dramaturge américain Kemp Powers écrit la pièce One Night in Miami..., jouée pour la première fois en 2013, la rencontre entre Malcolm X, Cassius Clay, Sam Cooke et Jim Brown est avant tout le récit d’un instant suspendu dans le temps, à un moment charnière de la vie des quatre protagonistes. Aujourd’hui portée sur le grand écran – le film est sorti sur Amazon Prime Video le 15 janvier – l’histoire imaginée de cette nuit qui, selon Kemp Powers, a réellement eu lieu, résonne différemment après quatre années de Donald Trump, de #MeToo et de Black Lives Matter. Cette nuit n’aurait rien changé à l’assassinat de Sam Cooke quelques mois plus tard, ni à celui de Malcolm X, quasiment un an jour pour jour après cette nuit. Mais elle met à plat des réalités contradictoires, parfois irréconciliables, relatives à ce que cela signifie d’être une personne noire en Amérique, depuis les ...

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