Le n°1 luxembourgeois Gilles Muller a écarté sans problème l’Américain Jared Donaldson, au 2e tour du tournoi d’Atlanta (6-3, 6-2).

Cela ressemble à un sympathique parcours de santé. Un mois après son dernier match sur le gazon de Wimbledon face à Jo-Wilfried Tsonga (défaite au 1er tour), Gilles Muller n’a connu jusqu’à présent aucun souci sur les courts en dur d’Atlanta.

Hier, au 2e tour, Jared Donaldson, n°12 dans la hiérarchie des joueurs américains et n°156 mondial, n’a pas pesé plus lourd que Donald Young (n°54) que Muller avait écrasé dans la nuit de lundi à mardi (6-2, 6-1). Le tarif a été à peine moins salé : 6-3, 6-2.

Un break sur le premier jeu de service de l’Américain (A-40) a mis Muller dans des conditions parfaites pour lui mettre la pression de bout en bout et empocher logiquement le premier set. Ce fut plus net encore dans le second, le n°1 luxembourgeois prenant les deux premiers jeux de services de Donaldson (1-0 après 40-30 et 3-0 après 40-15). À 4-0, avec un Muller jamais inquiété sur son propre service, il n’y a pas eu le moindre suspense. L’affaire a été pliée en 1h03.

Qualifié pour les quarts de finale d’un tournoi qui lui avait très bien réussi il y a trois ans (finale face à Andy Roddick, néanmoins perdue 6-1, 6-7 (2), 2-6)), Muller devrait avoir plus de fil à retordre à partir de maintenant, si le Français Adrian Mannarino (n°27), son probable adversaire, a suffisamment digéré sa déception de s’être incliné en finale à Bogota en fin de semaine dernière.

Sur le circuit World Tour, en phase finale, les deux ne se sont jamais affrontés. Muller l’a dominé deux fois : en qualifications de l’US Open en 2008 (7-6 (2), 7-5) et à Saint-Remy en 2010 (4-6, 7-6 (4), 6-1). Une première en perspective à ce stade d’un tournoi ATP donc… sauf si le Japonais Go Soeda (n°114) est parvenu à réaliser l’exploit de la nuit.

En double, le parcours du Luxembourgeois, associé à l’Australien Corbin Fleming, se poursuit dans la mesure où les deux ont éliminé la paire Sock/Pospisil au 1er tour 6-4, 4-6, 10-6.

Raphaël Ferber