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Brexit : le Royaume-Uni signe un accord commercial avec la Turquie


Le Royaume-Uni de Boris Johnson se pose en champion du libre-échange pour l'après Brexit. (photo AFP)

Le Royaume-Uni a annoncé mardi la signature d’un accord commercial avec la Turquie permettant de prolonger les arrangements douaniers existant avec l’Union européenne après le 1er janvier, avec l’espoir d’arriver par la suite à un accord plus global de libre-échange.

Après la fin de la période de transition post-Brexit, les accords commerciaux en vigueur entre l’UE et les pays tiers cesseront de s’appliquer au Royaume-Uni, qui doit conclure de nouveaux textes pour éviter des barrières douanières.
Un document en ce sens a été signé entre la ministre britannique au Commerce international Liz Truss et son homologue turque Ruhsar Pekcan par visioconférence mardi. Il permet de « garantir les droits de douanes préférentiels existant pour 7 600 entreprises qui ont exporté vers la Turquie en 2019 », a expliqué le ministère britannique du Commerce dans un communiqué.

Cela permet notamment de « protéger les chaînes d’approvisionnement dans les secteurs automobiles et manufacturiers », notamment la sidérurgie, le textile et les pièces automobiles envoyées par Ford en Turquie pour assembler des utilitaires destinés au marché britannique, a-t-il précisé.

Des accords signés avec 62 pays

« Les deux parties se sont aussi engagées à travailler en vue d’arriver à un accord de libre-échange plus avantageux », a ajouté Londres.

C’est « un premier pas pour renforcer nos liens », a estimé Ruhsar Pekcan lundi, tandis que le président Recep Tayyip Erdogan a qualifié l’accord signé de « plus important depuis l’accord pour l’union douanière » avec l’UE, signé en 1995.

Le Royaume-Uni se pose en champion du libre-échange pour l’après Brexit. En parallèle des négociations avec l’Union européenne qui ont permis d’arriver à un accord historique jeudi dernier, le Royaume-Uni a signé des accords commerciaux avec 62 pays comme le Japon, Singapour, le Mexique ou le Kenya, pour la plupart prolongeant les arrangements existant dans le cadre de l’UE. Les discussions avec les États-Unis n’ont cependant pas donné de résultat concret malgré les promesses de Donald Trump, sur le départ.

LQ/AFP