Le président de la fédération de handball, Romain Schockmel se désole de la prolongation des mesures sanitaires au Grand-Duché. Le basket et le volley sont également dans le brouillard, tout comme le foot.
La Fédération luxembourgeoise de handball avait envisagé de rattraper les matches en retard à partir du 9 janvier avant de reprendre, le 20 janvier, le championnat là où il s’était arrêté le 24 octobre. C’est-à-dire à la 9e journée de DN pour ces messieurs, la 6e pour ces dames. La prolongation des mesures sanitaires jusqu’au 15 janvier inclus complique la donne. Joint mercredi soir, Romain Schockmel, président de la FLH, se montrait agacé : «C’est simple, pour que le championnat puisse reprendre, il faut compter deux semaines d’entraînement minimum. C’est-à-dire que si, à partir du 15, les clubs peuvent s’entraîner à nouveau, on peut envisager une reprise le 30. Mais si ce n’est pas le cas, il faudra trouver une autre formule pour le championnat…» Interrogé quant à savoir si des réunions sont prévues prochainement pour évoquer l’avenir, le patron de la FLH se montre désabusé : «J’aime bien discuter mais là, je n’en peux plus! Je suis fatigué ! Et à quoi bon se réunir ? Ça ne sert à rien de faire des théories. S’il (NDLR : le gouvernement) ne veut plus qu’on fasse de sport, qu’il le dise et on arrête la saison!» Mais au-delà du sport de compétition, Romain Schockmel se tracasse pour les enfants : «Ce sont eux qui m’inquiètent le plus…»
Basket, pas mieux
De son côté, le basket est à l’arrêt depuis de très longues semaines. À l’issue de la dernière assemblée générale extraordinaire, la FLBB avait annoncé privilégier trois scénarios de reprise suivant l’évolution de la situation sanitaire. Le plus optimiste tablait sur la date du 16 janvier, avec deux semaines d’entraînement au préalable. Évidemment, les dernières annonces gouvernementales douchent les espoirs d’un retour aussi rapide sur les parquets : «Les restrictions ont été prolongées jusqu’au 15 janvier, donc on ne pourra pas jouer un match le 16. C’est clair qu’il faut de l’entraînement avant un match», indique Samy Picard, le président de la FLBB. Le dirigeant va s’entretenir avec les clubs pour discuter de la suite. Logiquement, la deuxième option était pour le 6 février : «Je ne vais pas tirer des conclusions sur une date exacte sans en avoir discuté avec les clubs.»
Norma Zambon, son homologue de la fédération de volley-ball, se montrait moins virulente, déclarant que «le conseil d’administration se concertera dans les prochains jours pour discuter de nouvelles options».
C. M. et R. H.