L’Allemand Jason Osborne et la Sud-Africaine Ashleigh Moolman sont devenus mercredi les tout premiers champions du monde de cyclisme virtuel, nouvelle discipline en vogue à mi-chemin entre e-sport et vélo traditionnel.
Osborne et Moolman ont été les plus rapides pour faire avancer leur avatar sur les routes de « Watopia », le nom de l’univers virtuel où avaient lieu ces Mondiaux. Au terme des 50 km de course organisée sur l’appli de cyclisme Zwift, ils décrochent les premiers maillots arc-en-ciel de la spécialité décernés officiellement par l’Union cycliste internationale.
Pour cette édition inaugurale, de grands noms du peloton étaient au rendez-vous parmi lesquels le Belge Thomas De Gendt, le Colombien Rigoberto Uran ou la Néerlandaise Anna van der Breggen.
Les mêmes difficultés qu’en vrai
Les cyclistes s’affrontaient chacun chez eux, depuis leur salon ou leur garage, sur un vélo connecté à un home-trainer, lui-même relié à un écran d’ordinateur. Grâce à la plateforme Zwift, les difficultés de la course – dénivelé, changements de terrain… – sont fidèlement reproduites.
Jason Osborne, rameur de formation et médaillé plusieurs fois en aviron, s’est imposé au terme d’un effort de 1h5 min. devant les Danois Anders Foldager et Nicklas Pedersen. Le jour de ses 35 ans, Moolman, déjà championne d’Afrique du Sud sur route cette année, a elle devancé d’un souffle l’Australienne Sarah Gigante et la Suédoise Cecilia Hansen après 1h13 min. de course.
Poussées sur le devant de la scène depuis le confinement, les courses de vélo virtuelles connaissent cette année un succès grandissant. Récemment, le Tour de Suisse, le Tour des Flandres et même le Tour de France ont eu droit à leur version esport.
LQ/AFP